Contrairement aux grandes fêtes que constituent l’Euro ou la Coupe du monde. Pour les joueurs africains, disputer la CAN n’est pas seulement un honneur, c’est aussi une source de tensions pour des footballeurs placés au cœur d’enjeux contradictoires. C’est un problème sempiternel qui se pose tous les deux ans. D’un côté, les clubs employeurs tentent d’exercer une pression sur leurs joueurs afin de les empêcher de participer à cette compétition, et de l’autre, les internationaux ne peuvent pas refuser l’appel du pays, et par conséquent, ils se retrouvent dans une situation embarrassante.
La direction de Wolverhampton multiplie les tentatives
C’est le cas actuellement de l’international algérien, Rayan Aït Nouri qui fait face à un problème qui se profile à l’horizon avec son club anglais, Wolverhampton, concernant sa participation avec l’équipe nationale en Côte d’Ivoire. Ainsi, la direction du club, à la demande de son entraîneur, Gary O’Neil a sollicité le joueur algérien pour discuter de la possibilité de reporter, voire annuler son départ pour la CAN, car le coach des Wolves appréhende énormément la longue absence de son latéral gauche.
Il faut dire que le club a grandement besoin de ses services lors de la période du Boxing Day, qui coïncide paradoxalement avec le rassemblement des Verts, prévu le 29 décembre en Guinée équatoriale, soit 15 jours avant le début de la compétition continentale. Avant Aït Nouri, le milieu de terrain, Hicham Boudaoui a également été approché par ses dirigeants pour le persuader à renoncer sa participation à la CAN, mais le joueur de l’OGC Nice a catégoriquement repoussé cette demande.
Djamel A.