Il y a trois ans, la NBA ne pouvait pas publier un calendrier complet pour la saison 2020-2021, car elle ne savait pas combien de matchs elle devrait reporter en raison de la pandémie. Cette année, il y a à nouveau des matchs qui n’ont pas encore été programmés, mais pour une raison différente.
Voici quatre choses à savoir sur le calendrier 2022-2023, notamment comment le Tournoi en Cours de Saison crée une grande incertitude pour la Semaine 7 et quelque chose que nous n’avons pas vu depuis les 45 dernières années…
1. 80 matchs, avec quelques nouveautés
Le calendrier ne comprend que 80 matchs pour chaque équipe, laissant deux matchs à programmer (entre le 4 et le 9 décembre) après les matchs de groupe initiaux du Tournoi en Cours de Saison. Étant donné que les quarts de finale et les demi-finales du Tournoi en Cours de Saison comptent comme des matchs de saison régulière, ces deux derniers matchs ne peuvent pas encore être programmés. Voici à quoi ressemblait le calendrier de 82 matchs depuis 2004-2005, lorsque les Charlotte Bobcats sont devenus la 30e équipe de la ligue…
Quatre matchs contre les quatre équipes de la même division. Quatre matchs contre six autres équipes de la même conférence. Trois matchs contre les quatre équipes restantes de la même conférence. Deux matchs contre les 15 équipes de l’autre conférence. Les deux matchs manquants sont pris dans le deuxième groupe ci-dessus. Actuellement, les équipes ont quatre matchs programmés contre huit équipes : quatre dans leur division et quatre autres dans leur conférence. Il est tout à fait possible que si une équipe atteint les quarts de finale du Tournoi en Cours de Saison, ses deux matchs supplémentaires puissent être contre des équipes contre lesquelles elle est déjà programmée à jouer quatre fois. Ce serait la première fois en 20 ans que deux équipes joueraient cinq matchs en tête-à-tête en saison régulière. La dernière fois remonte à la saison 2003-2004, la dernière saison de 29 équipes, lorsque les Nets et les Heat se sont affrontés cinq fois.
2. Mais les déplacements diminuent…
L’autre aspect des séries de matchs consécutifs est qu’il y en a davantage où l’équipe joue les deux matchs dans la même ville, les deux à domicile (augmentation significative) ou des matchs consécutifs dans les villes à double marché de New York ou Los Angeles. Cela représente 35 % de toutes les séries de matchs consécutifs en 2023-2024, contre 26 % la saison dernière.
Les Phoenix Suns ont 14 séries de matchs consécutifs, et huit de ces 14 séries sont constituées de deux matchs à domicile. Les Portland Trail Blazers ont également huit de leurs 14 séries de matchs consécutifs dans la même ville, dont sept à domicile et une où ils jouent deux matchs consécutifs à Memphis. Les San Antonio Spurs sont la troisième équipe avec plus de la moitié de leurs séries de matchs consécutifs (7/13) dans la même ville (six à San Antonio, un à Portland). Il y a six séries de matchs consécutifs supplémentaires avec des déplacements minimes, où une équipe joue à Golden State et à Sacramento (quatre) ou à Chicago et à Milwaukee (deux).
Ainsi, bien que nous ayons toujours un calendrier de 82 matchs (et 83 matchs pour les deux équipes qui atteignent la finale du Tournoi en Cours de Saison), la ligue continue de réduire la distance entre les matchs.
3. Les Bucks ont un autre bon départ
Les Lakers ont contredit la tendance du succès en début de saison l’année dernière, atteignant les finales de conférence après avoir perdu 12 de leurs 20 premiers matchs. Mais les 20 premiers matchs sont généralement un bon indicateur de la qualité des équipes.
Étant donné que les matchs de la Semaine 7 n’ont pas encore été programmés, nous ne pouvons pas évaluer complètement les 20 premiers matchs de chaque équipe cette saison. Mais nous pouvons simplement regarder ces six premières semaines pour voir quelles équipes auront les meilleures (et les pires) opportunités de bien commencer.
Voici les trois calendriers les plus faciles pour les six premières semaines de la saison, en prenant en compte le pourcentage de victoires cumulé des adversaires, l’emplacement et le repos…
1. Hornets : 0,466, 10 à domicile, 8 à l’extérieur, 2 avantages au repos, 1 désavantage au repos
2. Pacers : 0,488, 11 à domicile, 7 à l’extérieur, 3 avantages au repos, 1 désavantage au repos
3. Bucks : 0,461, 10 à domicile, 10 à l’extérieur, 1 avantage au repos, 2 désavantages au repos
C’est la deuxième année consécutive où les Bucks (seulement 12-8 après 20 matchs la saison dernière) ont un début de saison apparemment facile.
4. Départs difficiles à l’Ouest
Étant donné que les six premières semaines de la saison sont riches en matchs intra-conférence, les équipes de l’Ouest ont les sept calendriers initiaux les plus difficiles selon la même projection que ci-dessus.
Voici les trois calendriers les plus difficiles pour les six premières semaines de la saison, en prenant en compte le pourcentage de victoires cumulé des adversaires (en utilisant les cotes de FanDuel pour 2023-2024), l’emplacement et le repos…
1. Rockets : 0,538, 9 à domicile, 8 à l’extérieur, 0 avantage au repos, 2 désavantages au repos
2. Spurs : 0,538, 10 à domicile, 9 à l’extérieur, 1 avantage au repos, 3 désavantages au repos
3. Blazers : 0,519, 7 à domicile, 12 à l’extérieur, 2 avantages au repos, 3 désavantages au repos
Les Spurs, les Blazers et le Jazz étaient les nos 1, 2 et 3 dans cette évaluation l’année dernière, mais Portland (9-3) et Utah (10-3) ont tous-deux bien commencé.
M. B.
