Fayçal Gharzouli a presque tout gagné au cours de sa carrière. Joueur de la fameuse équipe de l’Entente de Sétif, il a été double champion d’Afrique des nations, médaillé d’or aux Jeux africains et aux Jeux panarabes. Il a participé aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone. Il compte également deux participations au Championnat du monde, en 1990 et 1994, qui se sont déroulés respectivement au Brésil et en Grèce. Joint hier par nos soins pour connaître ses impressions sur la défaite face à l’Italie et le reste du parcours de l’équipe nationale masculine de volley-ball, qui participe au Championnat du monde 2025 aux Philippines, il a volontiers accepté de nous livrer son analyse. « Tout d’abord, je pense que la présence de notre équipe nationale à ce championnat du monde aux Philippines est déjà un grand acquis, car il ne faut pas oublier que cela faisait plus de deux décennies que nous n’avions pas pris part à une compétition de telle envergure. Cela dit, je pense que la défaite contre l’Italie était logique, vu que c’est une équipe mondialement reconnue et le champion en titre. C’est vrai qu’il y avait un bon coup à jouer pour gagner, notamment le second set, mais l’expérience a fait la différence. »
« Il y a un bon coup à jouer face à l’Ukraine »
« La Belgique est un grand morceau. Ça ne va pas être facile pour nos capés. Mais bon, il faudra tout de même y croire. Moi, je pense qu’il y a de la place pour essayer de négocier favorablement la rencontre contre l’Ukraine avant de mettre le cap sur les Belges », a ajouté notre interlocuteur, qui pense également que cette compétition va permettre aux jeunes joueurs de l’effectif du coach Kamel Imloul d’acquérir de l’expérience en vue des prochaines échéances. « En plus des matchs de poules, les Verts auront l’occasion de disputer d’autres matchs de classement. Ça va être une bonne opportunité pour eux d’acquérir de l’expérience et de se frotter à d’autres équipes de haut niveau », a-t-il dit, avant de conclure : « Ce genre de compétitions va aussi permettre aux joueurs de rester dans le bain, c’est-à-dire penser à maintenir ce niveau tout en tentant de participer à d’autres épreuves de telle envergure. »
Entretien réalisé par Farès Rouibah



