Écarté par Red Bull fin 2024 malgré un contrat encore valable, Sergio Pérez semblait loin de la Formule 1. Mais les piètres performances de ses remplaçants, Liam Lawson et Yuki Tsunoda – seulement sept points en quatorze Grands Prix – ont renforcé l’idée que le problème venait davantage de la voiture que du pilote. Dans ce contexte, l’opportunité Cadillac a pris forme. Dan Towriss, directeur général de Cadillac et artisan du projet F1, a reconnu qu’au départ, l’équipe nourrissait des réserves : « Valtteri Bottas courait chaque week-end, Checo non.
Nous devions comprendre à quel point il voulait revenir en Formule 1 et quelle confiance il accordait à notre projet », a-t-il expliqué à Racer. « Nous n’aurions pas pu être plus satisfaits de ses réponses. Il a dépassé toutes nos attentes lors de nos échanges. Nous avions des doutes sur certains points et il a répondu à toutes nos questions. Nous sommes heureux de l’accueillir dans l’équipe ». Aux côtés de Bottas, Pérez représentera en 2026 le pari d’expérience et de solidité sur lequel Cadillac entend bâtir son entrée dans la discipline reine.
Amayas LAAZIB



