Football Algérien

Le retour des anciens joueurs, un souffle nouveau pour le football algérien

Une dynamique positive est en train de se mettre en place dans le Championnat national, marquée par la désignation d’anciens joueurs emblématiques à des postes de responsabilité technique au sein de leurs clubs de cœur. Une orientation qui semble marquer le début d’un renouveau structurant pour le football local.
À l’image de Lazhar Hadj Aïssa, ex-meneur de jeu talentueux et figure de proue de l’âge d’or de l’ES Sétif, qui fait son retour en tant que manager sportif du club, plusieurs anciens internationaux reprennent place dans les organigrammes. Dans le même esprit, Si Tahar Chérif El-Ouazzani, véritable légende du MC Oran, est pressenti pour occuper le poste de responsable sportif du Mouloudia d’Oran, son club de cœur. Une décision qui suscite l’adhésion des supporters, tant l’ancien Fennec incarne l’âme et l’histoire du club.

L’USMA et le MCA suivent le mouvement
Cette nouvelle politique ne s’arrête pas là. L’USM Alger qui a officialisé la nomination de Hamza Aït Ouamer, Mohamed Hamdoud et Hadj Adlène, anciens joueurs du club, à des postes techniques au sein de l’encadrement sportif a fait son effet. De son côté, le MC Alger pourrait bientôt compter sur le retour de Rafik Saïfi, autre enfant de la maison, qui serait en passe d’intégrer l’organigramme sportif du club doyen.
Ces nominations marquent une volonté claire de reconstruire sur des bases solides, avec des profils ayant une vraie légitimité sportive, une connaissance du terrain et une attache forte à leur club.

Une réforme profonde souhaitée par les acteurs du milieu
Le ministre des Sports, Walid Sadi, également président de la Fédération algérienne de football (FAF), connaît parfaitement les rouages et les coulisses du football local. Depuis sa prise de fonctions, plusieurs décisions ont été prises dans ce sens, visant à moraliser le secteur et à remettre le mérite au centre des préoccupations.
Parmi les chantiers urgents, figure la nécessité de mettre fin à l’instabilité chronique des bancs de touche, avec certains entraîneurs changeant de club trois à quatre fois par saison, au détriment de la continuité et du sérieux du travail.

Djamel ABED

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