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Hadri Miloua, doyen du judo oranais :

« Je suis issu de la prestigieuse école de judo de Georges Lacombe à Oran, dès 1962. En 1969, j’ai eu l’insigne honneur de décrocher la ceinture noire sur 60 concurrents. Elle m’a été décernée par le Maître Verne, de l’INS de Paris. Cela m’a valu d’être sélectionné en Equipe nationale en 1970. J’ai poursuivi ma carrière avec sérieux durant 17 années, à Oran, mais au fil du temps, le judo oranais a perdu de son aura. Et pourtant, la pâte existe. Cette situation m’a amené à m’impliquer pour aider mon fils judoka dans son club. Le judo, ce n’est pas uniquement la pratique sportive, c’est aussi la discipline et le sérieux. Le club de mon fils est basé sur tout cela à la fois, et c’est là que réside le secret de sa réussite, bien qu’il soit confronté aux multiples entraves que tout le monde connaît. Le problème majeur de notre club, c’est le fait qu’on soit obligés de louer une salle communale pour une somme excessive et pour seulement 3 créneaux hebdomadaires. Il est tout simplement inconcevable qu’un grand club formateur comme celui-là ne dispose pas de sa propre salle pour les entraînements. Je lance donc un appel aux autorités locales concernées pour qu’elles viennent en aide à ce club qui a beaucoup de mérite, celui de faire émerger de nombreux champions. Je remercie tous ceux qui nous ont honorés en venant me rendre hommage dont certains que je n’ai pas vus depuis bien longtemps. Et permettez-moi d’avoir une pieuse pensée pour tous ceux qui nous ont quittés et ne sont plus de ce monde.».

Sadek B.

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