Les discussions autour des élections à la présidence de la Fédération algérienne de handball (FAHB) s’intensifient avant même la tenue de l’Assemblée générale ordinaire (AGO). Trois candidats se sont manifestés pour briguer un mandat olympique : Karima Taleb, Amrane Stambouli, et Naïm Bouguerra. Bien que leurs candidatures ne soient pas officiellement déclarées, chacun d’eux a commencé à établir des alliances pour obtenir le soutien maximal des membres de l’AG lors du scrutin. Karima Taleb, qui occupe le poste de président actuellement, avait par le passé remporté le scrutin par 65 voix contre 44 pour son adversaire. Elle tient à aller au bout de son projet à travers un second mandat, et croit dur comme fer qu’elle pourra redorer le blason de cette discipline que l’Algérie dominait par le passé sur le plan continental.
Quant à Amrane Stambouli et bien qu’il ne soit plus à présenter, il a vu par le passé sa candidature rejetée, ce qui soulève des questions sur la conformité des candidatures et les critères d’éligibilité au sein de la FAHB. Moins médiatisé que les deux autres, Naïm Bouguerra pourrait néanmoins surprendre en rassemblant une base de soutien significative au sein de l’AG. Tenant compte du résultat du dernier scrutin, la course pour le poste de président de la FAHB sera très serrée, lorsqu’on sait que les tractations sont en cours, chaque candidat cherchant à maximiser son influence et son réseau avant le vote. Les élections à la FAHB surviennent dans un contexte où la fédération cherche à redynamiser cette discipline après des périodes difficiles, d’où la nécessité pour les candidats de proposer des solutions concrètes pour améliorer la situation actuelle du handball algérien.
K. M.