Tahar : « On abordera le derby loin de tout esprit de revanche »
L’ancien sociétaire de l’ASO, Fatah Allah Tahar refuse de parler de revanche face à l’USMA. Un derby que le Mouloudia doit gagner pour consolider sa place de leader.
Vous aurez à faire face, le week-end prochain, au rendez-vous de l’année. Comment se présente cette rencontre ?
On a profité d’un jour de repos avant de reprendre le boulot pour préparer ce match de tous les dangers. Ce sera une rencontre compliquée car un derby c’est un derby. C’est un match qui se joue très souvent sur un petit détail. Il faut être très vigilant derrière et très efficace devant. Ce sera du 50-50 car personne n’est favori.
Et pourtant c’est votre équipe qui est le grand favori ?
Et bien, il n’y a pas de favori lors du derby. Chaque équipe a des atouts à faire valoir. Et puis, l’USMA a réalisé un sans-faute en Coupe de la CAF avec trois victoires et un match nul. Alors, il faut redoubler de vigilance.
Aborderez-vous ce match avec un esprit de revanche après votre échec la saison dernière lors de la phase retour ?
Il n’y a aucun esprit de revanche. On veut gagner ce derby pour nous et nos supporters. On connaît l’importance de ce match. Alors, il faut tout faire pour que cette rencontre tourne en notre faveur.
Signant huit succès de suite en L1, un revers face à l’USMA pourrait-il tout remettre en question ?
Tout remettre en question, je ne le pense pas. Mais par contre, une défaite viendrait casser notre belle série. On doit continuer à aller de l’avant tout en préservant cette dynamique. On sait bien que perdre le derby constitue une catastrophe pour le club et pour tous nos supporters.
Le Mouloudia s’appuiera-t-il encore une fois sur sa force offensive qui rase tout sur son passage tel un tsunami ?
C’est sûr que c’est notre point fort. Mais il y a aussi le milieu de terrain et notre défense. Pour être très performant, il faut être costaud dans les trois compartiments. Inchallah, Naïdji sera encore une fois en feu pour forcer la décision. Il y a aussi Belaïli, Bayazid et Merzougui qui peuvent faire la différence à n’importe quel moment.
Entretien réalisé par N. L.
