En marge du Grand Prix de cyclisme de la ville d’Alger qu’a organisé la ligue algéroise en collaboration avec la Fédération algérienne de la discipline et la DJSL locale, et ce, du 9 au 11 novembre, Planète Sport est allée s’enquérir de la situation de ligue d’Alger de cyclisme auprès de son président, Hacen Begag en l’occurrence. Ce dernier n’a pas hésité à nous répondre spontanément.
Entretien réalisé par Mourad Mellah
Planète Sport : Tout d’abord nous vous félicitons d’avoir organisé ce Grand prix malgré la difficulté de gérer une telle compétition de nos jours à Alger et ses environs.
Hacen Begag : Je vous remercie infiniment d’avoir assisté avec nous à cette course.
Voudriez-vous nous parler de la situation de votre ligue, notamment du nombre des clubs qui vous sont affiliés ?
Volontiers ! Actuellement, nous comptons 22 clubs algérois affiliés à notre ligue, en plus deux autres de l’extérieur de la capitale, dont l’un de Boumerdès et l’autre de Tizi-Ouzou. En l’absence de ligues dans ces wilayas, nous les avons intégrés à nous, sur leur demande.
Le nombre d’athlètes est donc important, n’est-ce-pas ?
En effet, nous comptabilisons quelques 900 sportifs, toutes catégories confondues, licenciés à la ligue d’Alger. Il faut signaler que la bicyclette continue à drainer ses adeptes.
Parlant de l’affluence au cyclisme, on remarque que les jeunes reviennent à ce sport. Qu’en pensez-vous ?
Je crois qu’un certain engouement tient les jeunes à ce sport, compte tenu du bienfait du cyclisme et du plaisir qu’il offre. Il faut signaler que la bicyclette continue à drainer ses adeptes.
Quels sont les clubs les plus actifs qui vous sont affiliés ?
Certains clubs s’investissent davantage et activent convenablement au bénéfice de leurs élèves, entre autres, MCA, OM Ben Aknoun, WB Ain Benian, TC Rouiba pour ne citer que ceux-là.
Pensez-vous que la ligue algéroise dispose des moyens nécessaires à son bon déroulement ?
Je ne me plains pas pour le moment, j’estime que nous sommes dans la bonne voie et on a le nécessaire qu’il faut. Par ailleurs, lorsqu’on parle des moyens mis à la disposition de notre ligue, nous pensons systématiquement aux investissements que nous effectuons au profit de nos jeunes. Par exemple, aujourd’hui nous avons mis tout le paquet pour mener notre tâche à bon port.
Parlons des objectifs, à quoi vous vous apprêtez à long et à moyen termes ?
Nous sommes conscients de l’importance cruciale que joue la formation dans le domaine sportif sur tous les niveaux. A moyen terme, nous accordons une attention particulière à la vulgarisation de ce sport et l’initiation des petits apprenants en plus à la formation de jeunes coureurs. Dans la perspective d’achever nos objectifs, nous continuons à appliquer les programmes élaborés afin d’aboutir à ce que nous avons tracé pour l’organisation sportive, à savoir le développement de la discipline au fur et à mesure. Alors, qu’à long terme, notre vision se résume dans la préparation des athlètes qui puissent prétendre à une sélection nationale. Nous sommes conscients que c’est une finalité en elle-même. A cet effet, nous espérons réussir notre challenge. C’est un défi de sortir des athlètes du lot et endosser le maillot national.
Qu’en est-il de la formation des encadreurs au niveau de la ligue ? Vous avez sûrement songé à ce volet ?
Absolument ! En collaboration avec l’INFS/STS Ain Benian, nous formons des cadres sportifs en qualité d’entraîneurs de 1e et 2e degré ainsi que des mécaniciens pour assurer l’encadrement des sportifs. Et parallèlement à cela, nous sommes en train d’effectuer des stages de développement et de perfectionnement au niveau des clubs.
Nous vous remercions pour votre collaboration et on vous laisse le soin de conclure.
«A mon tour, je vous rends un grand hommage pour tout l’intérêt que vous accordez au sport dans le pays, notamment le cyclisme. Pour ce qui est de mon dernier mot, je voudrais inviter les instances sportives à accorder plus d’attention à cette discipline et de la prendre en charge d’une manière effective, car le cyclisme demande beaucoup de moyens. Sachant que les vélos ainsi que la pièce de rechange sont onéreux, voire exorbitants parfois.
