Trois jours après le début officiel du dépôt des candidatures pour les élections de la Fédération algérienne de football (FAF), aucun candidat ne s’est présenté encore devant la commission électorale pour soumettre son dossier.
Et pourtant dans les coulisses, plusieurs noms sont cités et qui aspirent à succéder à Djahid Zefizef, démissionnaire le dimanche 16 juillet, après avoir échoué à se faire élire au Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine (CAF). Parmi les potentiels candidats, deux sortent du lot et se positionnent déjà comme les favoris pour mener la bataille finale le 4 septembre, lors de l’AG élective. Il s’agit de Walid Sadi (43 ans), ancien manager de l’équipe nationale, et Meziane Ighil (69 ans), passé notamment par la présidence du NA Hussein-Dey et ancien sélectionneur national. Selon des sources concordantes, les deux futurs candidats sont en train de travailler en catimini pour attirer le maximum de voix et gagner la confiance de la majorité de la composante de l’assemblée générale.
Si Sadi avait déjà exprimé son intention de présider l’instance fédérale par le passé, ce n’est pas le cas pour Meziane Ighil, considéré comme un invité surprise. Sur le papier, Sadi a des atouts à faire valoir puisqu’il avait tissé des liens forts avec les membres de l’AG au temps où il était membre du Bureau fédéral sous l’ère de l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua. Avant d’intégrer l’instance fédérale, il avait occupé un poste dans l’organigramme de l’ES Sétif. De son côté Meziane Ighil, reconverti depuis plus deux années en consultant de télévision, n’a plus entraîné depuis 2021 et sa dernière expérience sur le banc du WA Tlemcen.
Ancien président du NAHD au début des années 2000, Meziane Ighil compte jouer la carte expérience pour aborder les élections dans la peau d’un favori et poursuivre le mandat olympique jusqu’en 2025. En attendant que les ces deux potentiels candidats passent à l’action en déposant leur dossier avant la date butoir du 13 août à 16h00, d’autres noms risquent de faire leur apparition mais en jouant le rôle de « lièvre ». L’étude des dossiers se fera, quant à elle, les 14 et 15 août, alors que la publication des candidats retenus se fera le 15 août.
Parmi les conditions d’éligibilité fixées par la commission électorale, il y a celle relative au niveau intellectuel du candidat. Ainsi, celui qui postule à la présidence doit impérativement justifier d’un niveau universitaire ou d’un enseignement voire une formation supérieure sanctionnée par les diplômes correspondants de l’enseignement supérieur algérien. Les prochains jours apporteront certainement leur lot de surprises, puisque outre les éventuels candidats cités plus haut, d’autres vont certainement s’inviter à la grande bataille, pour peu de remplir les conditions d’éligibilité.
Mohamed. M
