C’est dans la station balnéaire de Hammamet Yasmine, en Tunisie, que se sont réunies les meilleures équipes du continent pour en découdre sur l’ensemble des catégories masculines et féminines, toutes classes d’âge confondues.
Après trois jours de combats intenses, l’Algérie termine à la deuxième place du classement général, signe d’un renforcement continu du ju-jitsu national sur la scène africaine. Les Algériens affichent une moisson conséquente, avec un total de 40 médailles rapportées au palmarès continental : 15 d’or, 17 d’argent et 8 de bronze. Cette récolte reflète non seulement la densité technique des représentants mais aussi la profondeur de l’effectif, capable de performer dans des catégories variées et d’emmagasiner des points précieux pour le classement par nations. Le résultat consolide la montée en puissance du ju-jitsu algérien et confirme la dynamique entamée ces dernières années, portée par une préparation ciblée et une structuration fédérale renforcée. Sur le plan des podiums et des stratégies nationales, la Tunisie s’impose comme leader incontesté du championnat, écrivant une page maîtresse de cette édition avec 60 médailles d’or, 50 d’argent et 33 de bronze, devant l’Angola et l’Algérie. L’écart entre la Tunisie et le reste du peloton témoigne de ses investissements soutenus, de la qualité de son encadrement et du renouvellement des talents dans les catégories seniors comme chez les jeunes. L’Angola complète le top trois en décrochant 13 médailles d’or, accompagnées de 3 d’argent et 4 de bronze, démontrant une progression encourageante et l’émergence rapide d’acteurs compétitifs dans d’autres supers catégories.
Des résultats prometteurs
Cette édition 2025, ouverte à l’ensemble des catégories d’âge — U14, U16, U18, U21, seniors et masters — a donné lieu à des combats particulièrement disputés sur les tatamis. L’Algérie était présente avec une délégation d’environ une vingtaine d’athlètes, sous la houlette d’un staff technique expérimenté composé d’Abdelkader Saoudi, Kaïs Laïdi et Malik Berouk. Le travail collectif des entraîneurs s’est articulé autour de séances de préparation spécifiques, d’analyses vidéo et de rondes de sparring ciblées, afin d’optimiser les combinaisons techniques et les transitions au sol. Parmi les athlètes algériens qui ont porté haut les couleurs du pays, plusieurs noms se distinguent par leur régularité et leur polyvalence: Fadia Omrani, Maïssa Hammoumi et Sara Hammoumi, figures montantes de la discipline, ont enchaîné les qualifications solides et les performances sur leurs catérogies respectives. Imel Belaïd et Kamilia Hamadache ont apporté de solides points dans les poules et les finales, tandis qu Amir Naït Hadj-Mohamed et Naïm Aggould ont su capter l’attention lors des duels les plus serrés.
Du côté des poids lourds du dossier technique, Abdelmalek Bessaoud, Ayoub Zouaïd et Abderrazak Montasser Boutouta ont démontré une maîtrise remarquable des phases de contrôle et des techniques de mise au sol, complétant un tableau collectif dense et efficace. Dans les rangs des jeunes générations, Seif-Eddine Yedou, Nouh Boukerma et Yasser Ferrough ont brillé par leur combativité et leur progression remarquable tout au long du tournoi, tandis que Mohamed Mouhoub, Mohamed Lamine Benhamza, Wael Benhamza, Khaled Reghouache, Mohamed Amine Sebaâ et Mohamed Yacine Khouatmia ont apporté leur contribution tangible dans les catégories U21 et seniors. statistique, traduit la constance des pratiquants algériens et dessine des perspectives prometteuses pour les échéances continentales et internationales à venir. Il confirme une dynamique durable : une formation de plus en plus harmonisée, une circulation efficace des talents entre les clubs et les centres de performance, et une visibilité accrue de l’Algérie dans les compétitions majeures. En attendant les prochains rendez-vous, la fédération pourra s’appuyer sur ce socle pour affiner les programmes de détection, de sélection et de préparation physique, afin d’ouvrir de nouvelles fenêtres sur l’échelonnement des championnats régionaux et mondiaux.
A. A.
