Football Algérien

Chetti, Bousseliou et Benayad refusent de partir

Le mercato d’hiver, souvent perçu comme une période d’ajustements stratégiques, s’est transformé en véritable épreuve de force pour la direction du club. Lyes Chetti, Khaled Bousseliou et Riad Benayad, tous trois placés sur la liste des joueurs poussés vers la sortie, refusent catégoriquement de quitter le club sans garanties financières totales. Une situation qui freine les ambitions de renforcement souhaitées par les dirigeants.

Des joueurs hors projet mais toujours sous contrat
A l’approche de la trêve hivernale, la position du staff technique est claire : Chetti, Bousseliou et Benayad ne figurent plus dans le projet sportif. Leur temps de jeu réduit et leur mise à l’écart progressive témoignent d’une volonté assumée de la direction de remodeler l’effectif. Toutefois, malgré cette orientation, les trois joueurs restent liés contractuellement au club. Conscients de leur situation juridique, ils ont rejeté toutes les offres de départ anticipé qui leur ont été présentées, qu’il s’agisse de résiliation à l’amiable ou de proposition de transfert assorties d’efforts financiers du club.

Le refus des concessions financières
Le point de blocage est essentiellement financier. Chetti, Bousseliou et Benayad réclament la totalité des salaires restant dus jusqu’à la fin de leurs contrats pour accepter de partir. Une exigence jugée excessive par la direction, qui espérait parvenir à des accords négociés afin de limiter l’impact financier. Cette fermeté a mis un coup d’arrêt à toutes les discussions engagées jusque-là. En interne, on redoute que ce bras de fer ne s’éternise, surtout dans un contexte où les finances du club imposent une gestion rigoureuse et réfléchie de la masse salariale.

Allik face à une équation complexe
Cette impasse place Saïd Allik, directeur général sportif, dans une posture inconfortable. Chargé de piloter le mercato, il comptait sur ces départs pour libérer des licences et offrir au staff technique la possibilité d’enregistrer de nouvelles recrues ciblées pour renforcer plusieurs secteurs de jeu. Or, tant que ces dossiers restent bloqués, toute arrivée devient compliquée, voire impossible. La direction se retrouve ainsi contrainte de composer avec un effectif surchargé, au détriment de l’équilibre sportif recherché.

Un mercato des départs au ralenti
À ce stade, le bilan reste bien en deçà des attentes. Seuls Boukhenchouche et Ernest ont officiellement quitté le club, permettant un léger dégraissage, mais insuffisant pour répondre aux besoins identifiés en amont du mercato. Cette lenteur dans la gestion des départs alimente les critiques et les interrogations autour de la stratégie globale du club, notamment sur l’anticipation des situations contractuelles et la capacité à imposer une ligne ferme face aux joueurs en fin de cycle. Affaire à suivre…

Nassim A.

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