
À l’issue de la cérémonie de signature, le boss de la Fédération algérienne de volley-ball est revenu sur les tenants et les aboutissants de cet accord : « Nous sommes très contents d’avoir atteint notre but en ayant concrétisé notre promesse, car quand on parlait de ce partenariat, beaucoup ne croyaient pas en nous et pensaient qu’on faisait de la politique. Nous sommes venus avec un objectif précis et clair : travailler pour l’intérêt du volley-ball national. Je pense que celui qui s’ouvre sur le monde est forcément sur la bonne voie et dans une démarche progressive. On devait passer à une vitesse supérieure, donc il fallait être prêts à s’ouvrir sur la scène internationale. La venue de la délégation polonaise, à sa tête le président de l’instance fédérale, n’est qu’une preuve de notre capacité de convaincre l’un des meilleurs pays en matière de volley-ball que nous avons un potentiel pour travailler ensemble, afin d’atteindre nos objectifs dont le plus important est d’assoir notre domination sur la scène continentale. »
« La formation est l’un des points les plus importants »
Le premier responsable du volley-ball national dira à ce sujet : « Il faut dire que les grands axes de ce partenariat demeurent pour l’instant confidentiels et ne sont dévoilés pour le moment qu’à nos instances officielles, mais le point le plus important, c’est la formation. Dans cette optique, la priorité, c’est de former les entraîneurs et les techniciens, ainsi que les arbitres, qui sont les acteurs principaux du développement du volley-ball national. Autre point très important, c’est que tout le monde doit savoir qu’on n’est pas là pour travailler à la place des clubs, ce n’est pas à la Fédération d’imposer aux différentes équipes la manière dont elles doivent travailler ou bien le modèle qu’elles devraient suivre dans leur travail. La Fédération doit exploiter un travail déjà accompli par ces clubs, donc la tâche de former et de fournir des joueurs prêts leur revient. Vient par la suite le rôle de notre Fédération, qui consiste à aider et à encadrer ces jeunes joueurs en s’appuyant sur l’aide et le savoir des experts et des entraîneurs de la Fédération polonaise, tout en travaillant avec un minimum de coûts financiers. »
« Un programme ambitieux pour les équipes nationales »
À propos des équipes nationales, Mohand Tamadartaza dira : « Il faut rappeler qu’il fut un temps où nos équipes nationales partaient pour effectuer des stages de préparation à l’étranger en payant pour jouer avec des clubs locaux. Désormais, nous nous sommes mis d’accord avec la Fédération polonaise pour qu’on puisse effectuer des stages préparatoires de haut niveau avec les différentes sélections nationales polonaises, bénéficier de leurs multiples infrastructures sportives, et tout cela sans devoir payer. Cela nous arrange et va nous économiser beaucoup d’argent, c’est une préservation des deniers publics au profit du volley-ball national. Nous allons bénéficier également des conventions signées entre le ministère des Sports ainsi que le Comité olympique et sportif algérien pour élargir notre collaboration avec d’autres fédérations étrangères à l’avenir. Nous remercions énormément les membres de la Fédération polonaise, à leur tête le président Sebastian Swiderski et son vice-président Przemysław Skjasek, pour leur grand travail et leur sympathie, ainsi que tous ceux qui ont contribué pour que ce projet soit concrétisé, mais également le ministère des Sports qui nous a beaucoup aidés dans toutes les démarches. »
N. E.



