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Khoudir Madani, président de la ligue de natation de Béjaïa à Planète Sport : « Les résultats de nos clubs sont très honorables cette saison »

À l’instar du volley-ball et de l’athlétisme, la natation demeure un sport roi à Béjaïa, qui réalise d’excellents résultats ces dernières années dans les compétitions nationales et régionales. Malgré le manque de moyens, les clubs s’illustrent brillamment, comme le confirme Khoudir Madani, président de la Ligue de natation de Béjaia. Joint par nos soins, il exprime sa satisfaction quant aux résultats des clubs cette saison, malgré une forte concurrence nationale. Le manque de moyens n’a pas empêché des clubs comme l’AN El Kseur, l’OC Béjaïa ou le NCB de bien performer dans toutes les catégories et chez les deux sexes. Il aborde également les difficultés liées au manque d’infrastructures dans la wilaya.
La natation s’illustre fortement à Béjaïa, qu’en pensez-vous ?
Effectivement, Béjaïa occupe les premières places au niveau national en natation, nos clubs brillent souvent lors des compétitions. Comme le volley-ball ou l’athlétisme, la natation s’est bien développée et suscite un grand intérêt dans la région.
Que pensez-vous des résultats réalisés cette saison ?
Ce sont des résultats excellents et très satisfaisants. Nos clubs ont bien performé dans plusieurs compétitions régionales, notamment chez les minimes et cadets, filles et garçons. C’est une véritable satisfaction vu le manque de moyens et d’infrastructures. Nous sommes très satisfaits.
Malgré cela, on constate un manque d’infrastructures, qu’en dites-vous ?
C’est un point crucial qui nécessite une attention majeure des autorités locales. Nos clubs manquent de créneaux d’entraînement adaptés, ce qui handicape leur préparation aux compétitions officielles. Le nombre de salles disponibles pour l’entraînement est insuffisant.
Combien de clubs sont affiliés à la ligue actuellement ?
Seize clubs sont affiliés à la Ligue de Béjaïa, répartis autour de trois piscines : Béjaïa OPOW, El Kseur et Akbou. La piscine d’Amizour vient d’ouvrir et pourra accueillir des clubs dès la prochaine saison. Ces infrastructures restent insuffisantes mais n’empêchent pas d’obtenir de bons résultats.
Comment expliquez-vous ces bons résultats malgré tout ?
La volonté des dirigeants et des athlètes fait la différence. La performance dans les jeunes catégories est encourageante ; elle promet une relève solide et l’émergence de nageurs de haut niveau pour la sélection nationale et les compétitions internationales futures.
Le manque de moyens est-il aussi problématique ?
Oui, en plus des infrastructures, le déficit financier freine les clubs. Malgré cela, leur engagement reste très encourageant. Nous espérons que cela incitera les autorités à accorder plus d’aides pour soutenir et améliorer les résultats.
Et la Ligue de Béjaïa dans tout ça ?
Nous faisons le maximum pour accompagner les clubs avec les moyens disponibles. Nous organisons dix compétitions par an, souvent à nos frais, car les subventions reçues sont modestes. Nous appelons les pouvoirs publics à revoir à la hausse ces aides. Actuellement, l’organisation repose aussi sur les cotisations des clubs.
Y aura-t-il de nouvelles infrastructures ?
Oui. En plus d’Amizour, la piscine d’Adekar et une autre à Béjaïa seront réceptionnées prochainement. Cela devrait soulager les clubs qui rencontrent des difficultés pour s’entraîner et se préparer aux compétitions locales et nationales.
Entretien réalisé par  A Badis. 

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