L’un des cadres du Sept du MC Oran nous fait le point sur le parcours de son équipe au cours de la première étape du Championnat. Il affirme que rien n’est encore perdu.
Entretien réalisé par Farès ROUIBAH
Votre équipe s’apprête à entamer la deuxième phase du Championnat dans quelques jours, avec seulement deux points à son compteur. Pouvez-vous d’abord nous dire quelle est votre appréciation sur le parcours de votre équipe durant la phase aller ?
Sincèrement, on est passé complètement à côté. On a tout fait pour obtenir de bons résultats. Hélas ! Les problèmes qui secouent l’équipe depuis l’été dernier et le manque d’expérience de la plupart de nos joueurs ont été fatals pour nous. Il faut dire également que dans certains matchs, il fallait peu de détails pour qu’on fasse des résultats positifs. Cela dit, ce qui est fait est fait, maintenant. On doit se pencher sur l’avenir. Rien n’est encore perdu. Il reste encore une deuxième étape. On va faire de notre mieux pour améliorer notre classement. C’est vrai que ça ne va pas être facile. Néanmoins, on jouera nos chances jusqu’au bout.
Dites-nous, c’est quoi le problème de votre équipe ? Est-ce que cela est dû à votre début dans le Championnat de la division Excellence ou à autre chose ?
C’est vrai que nous venons d’accéder au Championnat de la division Excellence et il a fallu qu’on trouve certaines difficultés devant des équipes plus expérimentées. Cependant, notre problème c’est que l’équipe traverse une situation délicate vu qu’on n’a pas encore désigné un président pour gérer les affaires courantes du club. Ceci a influé, bien sûr, sur la bonne marche de notre équipe. On espère que cette situation sera réglée dans les brefs délais, et ce dans l’intérêt de tout le club.
Pensez-vous que votre équipe a les moyens pour éviter le purgatoire ?
Oui. Nous avons un bon groupe. On a gardé l’ossature de l’équipe, ce qui du reste est une bonne chose. C’est vrai que pour le moment, on est dans une situation délicate au classement. Toutefois, rien n’est encore perdu. Il reste encore plusieurs matchs et des points à prendre à l’avenir. Comme je viens de vous le dire, notre problème ce n’est pas d’ordre technique. C’est plutôt au niveau administratif que c’est inquiétant. Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous comptons faire de notre mieux pour enchaîner les résultats positifs et améliorer en même temps notre classement.
Sur le plan individuel, cela fait plusieurs années que vous êtes l’un des cadres de l’équipe. Quelle appréciation faites-vous sur votre rendement ?
J’ai toujours donné le meilleur de moi-même, et ce depuis mon jeune âge. J’ai tenu mes engagements jusqu’au bout. Le MCO c’est avant tout chez moi. Ma grande satisfaction, c’était à l’issue de la saison dernière lorsque nous avons réussi à faire accéder le club au Championnat Excellence. Il ne faut pas oublier qu’Oran est une terre de la petite balle. Elle a enfanté des grands joueurs qui ont fait les beaux jours du handball algérien, à l’instar de Bendjemil, de Bessedjrani, de Nedjel, de Benmaghsoula, et de notre entraîneur Doballah.
Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Pas spécialement. Mon grand souhait, c’est qu’on trouve au plus vite des solutions afin que le club puisse fonctionner comme toutes les autres équipes.
F. R.
