Bastianini-Martín, Acosta : « Le dépassement est ok »  

«Le dépassement de Bastianini sur Martín ? Pour moi, il n’y a pas lieu de sanctionner, mais je ne sais pas si je dirais la même chose si c’était moi qui l’avais subi. C’était le dernier tour, sur un circuit où, depuis deux semaines, on dit qu’il est presque impossible de dépasser. Par le passé, tous les grands pilotes ont fait ce genre de manœuvre, Valentino Rossi l’a fait avec Sete Gibernau en 2005 à Jerez, et Marc Márquez l’a fait en 2013 contre Jorge Lorenzo. » Comme toujours, Pedro Acosta a exprimé son opinion avec franchise sur cet épisode qui divise actuellement le paddock de la MotoGP. Certains estiment que la manœuvre de Bastianini ne méritait pas d’être analysée par les commissaires (comme cela a été le cas), tandis que d’autres sont perplexes face à l’absence de pénalité pour le pilote officiel Ducati.

« Martín s’est résigné en tirant tout droit, levant le bras, puis roulant très lentement, » a ajouté Acosta. « Donc, une éventuelle pénalité de 3 ou 5 secondes pour Bastianini n’aurait pas fait la différence. » Seul un « drop position », c’est-à-dire l’obligation de céder la position, aurait redonné la victoire à Martín, mais personne n’a protesté ou déposé de réclamation auprès du collège des commissaires.  Pedro Acosta a, une nouvelle fois, tenté de dépasser ses limites en poursuivant Bagnaia, mais il est tombé lors de la première course de Misano alors qu’il occupait la quatrième place. Le pilote GasGas a expliqué que la température du pneu avant était le facteur déclenchant de sa chute, un problème survenu sur la grille de départ : « Les modifications apportées à la moto depuis le samedi ont bien fonctionné. Nous avons réussi à suivre le rythme de Pecco. Malheureusement, nous avions un générateur défectueux sur la grille, donc les pneus étaient froids. Je ne dis pas que c’est entièrement à cause de cet incident, car j’ai fait dix tours avant de tomber, mais j’ai tout de même roulé avec des pneus plus froids que nécessaire. »