La prochaine tentation de Leclerc

L’avenir de Charles Leclerc continue d’alimenter les débats en Formule 1, malgré un contrat qui le lie officiellement à Ferrari jusqu’à la fin de la saison 2028. Selon le journaliste Ted Kravitz, un élément marquant de la saison écoulée réside dans le discours tenu par Nicolas Todt, manager du pilote monégasque. Après la pause estivale, ce dernier aurait laissé entendre qu’il était peut-être temps pour Leclerc de disposer enfin d’une voiture capable de jouer le titre mondial, quitte à envisager d’autres horizons.
Si l’attachement de Leclerc à Ferrari ne fait aucun doute, la patience n’est pas infinie. Année après année, le Monégasque a démontré son talent et sa loyauté, sans pour autant bénéficier d’un package lui permettant de se battre durablement pour le championnat. La question n’est donc plus celle de son niveau, mais de l’environnement dans lequel il évolue. Kravitz évoque alors une piste intrigante : Aston Martin. Avec l’arrivée d’Adrian Newey pour concevoir la future monoplace et le partenariat moteur avec Honda à partir de 2026, l’écurie britannique pourrait devenir un projet extrêmement attractif. Dans l’hypothèse où Max Verstappen ne rejoindrait pas Aston Martin, Leclerc apparaîtrait comme un candidat naturel. Plus qu’une rumeur de marché, cette réflexion illustre un dilemme classique en Formule 1 : rester fidèle à un mythe en reconstruction ou saisir l’opportunité d’un projet neuf, potentiellement taillé pour le titre.
Djaffar KHODJA



