
La sélection nationale féminine des moins de 17 ans, lors de son deuxième match disputé dans le cadre de cette compétition africaine, a été sérieusement malmenée et largement battue par une équipe égyptienne en pleine euphorie. Le score final, sans appel, affiche un cinglant 35 à 16 en faveur des visiteuses.
Par B. Sadek
Tout au long de la rencontre, les Égyptiennes ont dominé la partie, évoluant avec aisance et maîtrise, du coup d’envoi jusqu’au coup de sifflet final. Ce résultat n’a rien d’étonnant et pouvait être anticipé, et ce pour plusieurs raisons précises. Il est évident que lorsque nous avons l’honneur d’accueillir un championnat d’Afrique sur notre sol, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre les quatre dernières semaines avant le début de la compétition pour lancer les préparatifs. Cette préparation tardive est du moins le constat des spécialistes de la discipline. Ainsi, à l’image des moins de 19 ans (U19) qui n’ont pas réussi à atteindre les demi-finales, voyant s’envoler leur rêve de qualification pour la prochaine Coupe du monde, les U17 également voient leurs chances s’amenuiser, et se trouvent désormais dans l’obligation de terminer cette phase de poules par une victoire face à la Guinée, vendredi prochain, s’ils veulent encore espérer accéder au carré final. Ce qui est clair, c’est qu’il s’agit là d’une lourde défaite infligée par une équipe égyptienne bien préparée, ce qui souligne clairement qu’entre notre niveau et celui des autres sélections africaines, la différence sur le terrain est manifeste. Il convient de rappeler que sept mois se sont déjà écoulés depuis la nomination du nouveau bureau fédéral, avec l’élection d’un président à sa tête, et pourtant, à ce jour, nous n’avons toujours pas de sélectionneur national officiel pour l’équipe première, alors que la Coupe d’Afrique des nations est dans quatre mois seulement. Cette situation pose la question principale : qui est responsable de cette gestion ?
Préparation tardive fatale pour nos jeunes handballeuses
La préparation tardive constitue en elle-même une lacune récurrente et presque historique dans notre handball, car cela perdure depuis près de vingt ans. Nous sommes malheureusement habitués à ce type d’organisation très en retard, passant à côté des exigences nécessaires du haut niveau. Nos dirigeants et entraîneurs attendent toujours que l’événement approche dangereusement pour s’activer réellement et monter en puissance. Ce retard impacte évidemment les performances sur le terrain, car la plupart des joueuses engagées, pour ne pas dire toutes, n’avaient jamais participé auparavant à une Coupe d’Afrique des nations. Par conséquent, elles abordent cette compétition dans une totale ignorance de ce que cela représente, n’ayant bénéficié que d’un mois, tout au plus, de préparation collective. De plus, le jeu proposé par notre équipe semblait très ordinaire, avec un manque évident de stratégie offensive bien définie et efficace. Cela reflète certainement les difficultés rencontrées par le sélectionneur national pour créer une cohésion suffisante au sein d’un groupe qui devait affronter un adversaire d’un tout autre calibre, à savoir l’Égypte qui, elle, mérite tout notre respect. En effet, les Égyptiennes avaient bénéficié d’une préparation approfondie, à la fois physique et mentale, s’étalant sur près de deux ans en vue de ce championnat d’Afrique 2025. Plus généralement, toutes les autres équipes avaient lancé leur préparation dès la fin de la précédente édition du Championnat d’Afrique des nations, en 2023.
La CAHB reçue par le wali d’Oran
Par ailleurs, le wali d’Oran, Samir Chibani, a convié et chaleureusement accueilli, lundi dernier à la résidence de la wilaya, le président de la Confédération africaine de handball, Mansourou Aremo, accompagné de son adjoint, Medhat Baltaji, ainsi que du président de la Fédération algérienne de handball, Mourad Boussebt. Cette rencontre conviviale s’est déroulée en présence du chef de cabinet par intérim, du directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Oran, ainsi que d’autres personnalités invitées. Le président de la Confédération africaine de handball s’est dit très heureux, et a exprimé ses profonds remerciements au wali d’Oran pour l’excellente organisation dont a fait preuve la wilaya dans le cadre de cette compétition continentale. Il a également salué l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité dont la ville d’Oran a fait preuve envers les délégations et les invités venus pour ce championnat.



