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Création d’un pôle de développement, une urgence 

Quelques jours après la cinquième place obtenue par l’Algérie au Championnat d’Afrique des moins de 19 ans, et alors que les moins de 17 ans (filles) disputent actuellement leur compétition à Oran, la lourde défaite face à l’Égypte a remis en lumière une réalité triste et inquiétante : l’écart qui s’est considérablement creusé entre l’Algérie et les grandes nations africaines du handball féminin. L’Égypte, bien sûr, mais aussi des pays comme la Guinée, l’Angola ou encore le Kenya, qui ont investi massivement dans la formation de leurs jeunes joueurs et récoltent aujourd’hui les fruits d’un travail de fond, exemplaire et construit sur la durée. Ces catégories jeunes représentent le véritable vivier et la base solide pour alimenter la sélection nationale principale dans les années à venir.
Sans un plan structuré et pérenne autour de la formation et du développement des talents, il est difficile d’espérer rivaliser avec ces nations ou même de viser une qualification au prochain championnat du monde. De nombreux observateurs spécialisés dans le handball africain s’accordent à dire qu’il est désormais urgent et primordial de créer des pôles de formation dédiés, capables non seulement d’encadrer et de détecter les talents dès leur plus jeune âge, mais aussi de les accompagner dans leur développement sportif et personnel. C’est là tout le rôle de la Fédération algérienne de handball, mais aussi des autres instances sportives concernées. L’urgence est de bâtir dès maintenant cet avenir, pour ne pas subir les conséquences négatives demain.
A. A.

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