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Le vice-président de Ferrari commente la victoire de la marque au Mans

Lorsque Ferrari a pris la décision de revenir dans le Championnat du monde d’endurance avec l’introduction des Hypercars, l’un des objectifs était certainement de ramener à Maranello la victoire aux 24 Heures du Mans dans la catégorie reine. En effet, les rouges n’avaient pas triomphé dans la plus célèbre course d’endurance depuis 1965, grâce au duo formé par Jochen Rindt et Masten Gregory. En 2023, ce sont Alessandro Pier Guidi, Antonio Giovinazzi et James Calado qui ont brisé le sort en triomphant au Circuit de la Sarthe. En 2024, c’est l’autre équipage, composé d’Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen, qui a offert le succès à Maranello, réalisant un doublé de rêve.

Dans une interview accordée à Leo Turrini de Quotidiano Nazionale (en Italie), le vice-président de Ferrari, Piero Ferrari, a partagé ses impressions sur la victoire de la 499P n°50 : « Quand j’ai vu que pour la deuxième année consécutive nous avions réussi à gagner au Mans, eh bien, pendant un instant, j’ai pensé à un autre rêve impossible. Dimanche après-midi, j’étais cloué devant la télévision, j’admets que les dernières heures ont été terriblement émouvantes, avec une fin à couper le souffle, un véritable thriller. L’équipe a été formidable dans la gestion des urgences. Et n’oublions pas les pilotes, conduire sans commettre d’erreurs pendant 24 heures, de jour comme de nuit, entre soleil et pluie, ce n’est pas donné à tout le monde. »

Piero Ferrari a ensuite raconté : « Eh bien, quand John Elkann m’a dit qu’il souhaitait revenir aux 24 Heures dans la catégorie reine, avec l’Hypercar, je l’ai encouragé. C’est un choix visionnaire. » Il a conclu avec un désir – pour l’instant – impossible : « Dans le monde des courses, il y a quelque chose appelée la Triple Couronne (Monaco, Le Mans et les 500 Miles d’Indianapolis, ndlr). À Ferrari, il nous manque seulement le dernier maillon de la chaîne, Indy. Mais c’est un rêve, il n’y a pas les conditions techniques pour le réaliser. Mon père y a souvent pensé, mais à part une tentative malheureuse avec Ciccio Ascari au début des années 50, rien ne s’est fait. Mais, qui sait… »

Amayas LAAZIB

 

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