Les Verts face à leur destin

Lors de sa première sortie dans cette CAN en Côte d’Ivoire, la sélection nationale n’a pas pu s’imposer face à l’Angola et s’est contentée du match nul (1-1). Après une première mi-temps convaincante, la sélection nationale a fondu au retour des vestiaires face à un adversaire remonté et plus frais physiquement.

Pour cette fois, contre les Etalons du Burkina Faso, victorieux lors de leur première sortie face à la Mauritanie (1-0), l’Algérie joue la gagne aujourd’hui au stade de la Paix à Bouaké pour assurer son billet de qualification pour le prochain tour. Dans cette chaude empoignade, Djamel Belmadi devra compter sur un groupe déterminé et prêt en corrigeant certaines carences constatées lors de la rencontre de lundi dernier. Car outre la fatigue, les Verts ont aussi fait preuve de fébrilité, notamment en défense et souvent maladroits dans le dernier geste. Gageons que les coéquipiers d’Anthony Mandrea auront à cœur de se rattraper cet après-midi sur la pelouse de Bouaké. Pour éviter de redonner espoir à leurs adversaires, les Fennecs doivent prendre le jeu à leur compte et ne pas trop reculer, les attaquants burkinabés ne se feront pas prier pour tirer profit de la moindre erreur d’inattention. Le retour dans l’équipe adverse du duo Bertrand Traoré et Dango Ouattara est à surveiller de très près.

Confiants mais prudents
Ce n’est pas un match facile à gérer, mais il faut rester concentré jusqu’à la dernière seconde, il faut se donner à fond pour ne rien regretter. Le Burkina Faso a toujours été un redoutable antagoniste pour les Verts, mais ces derniers ne vont pas se présenter sur la pelouse du stade la Paix en spectateurs. Ce sera donc à la sélection algérienne de prendre les choses en main et de jouer pour le gain du match. Les champions d’Afrique 2019 se montrent cependant prudents mais aussi confiants avant cette rencontre.

Victoire obligatoire
Pour les Verts, la victoire aujourd’hui est obligatoire car ils jouent dès aujourd’hui leur qualification au prochain tour face au Burkina Faso. C’est déjà un match décisif parce que Djamel Belmadi a besoin d’abord de se qualifier et en même temps éviter une autre déconvenue qui pourrait lui causer des ennuis et envenimer ses relations, déjà conflictuelles, avec la presse. Un succès est bon pour faire le plein de points et surtout aborder la troisième rencontre face à la Mauritanie de la meilleure des manières.

Le match nul concédé face à l’Angola a laissé un arrière-goût désagréable, selon le coach national. Le mental des Verts n’est pas atteint, comme l’a confirmé Belmadi. « Si on n’est pas assez fort mentalement et qu’on ne se projette pas sur le match suivant, ça peut toucher un peu notre confiance ». Et d’enchaîner : « On sait que les débuts de compétition peuvent être compliqués. On a conscience de ça aussi », a dit le coach.

Djamel Abed