Dans la courte course, l’Espagnol de Ducati Gresini devance son compatriote de Pramac et Pecco, qui lutte mais conserve 11 points d’avance sur son rival. Bastianini est 4e.
L’aide inattendue. Alex Márquez remporte avec la Ducati Gresini la sprint race du Grand Prix de Malaisie de la MotoGP en prêtant main-forte à Pecco Bagnaia, troisième derrière Jorge Martín après une course qui a commencé de manière audacieuse et s’est terminée avec difficulté. Dans le championnat, Pecco reste leader, mais a 11 points d’avance sur Martín, auteur d’une course prudente mais non explosive. A la quatrième place, Enea Bastianini, excellent, protège la course de son chef d’équipe Bagnaia en fin de course. Les deux KTM marquent des points, avec Brad Binder 5e devant Jack Miller, Marco Bezzecchi 7e, Johann Zarco 8e et Luca Marini 9e. Marc Márquez a chuté, la première Aprilia, celle de Maverick Viñales, est dixième, et Fabio Quartararo avec une Yamaha qui avait plus de potentiel est seulement 16e.
Après une qualification palpitante, les émotions se confirment en course, avec Bagnaia qui part bien de sa pole record, mais n’arrive pas à creuser l’écart malgré le fait que Bastianini et Alex Márquez font office de tampon sur Martín, qui n’est pas parti au mieux. Tout se passe au cours du 6e tour, à mi-course exactement : Bagnaia, jusque-là en tête, est dépassé par Márquez junior, pressant dès le départ, et par Martín, et n’a toutefois plus le rythme pour changer de cap. Pecco est contraint d’accélérer et voit également dans les rétroviseurs la silhouette de plus en plus proche de Bastianini, très en forme et longtemps en lutte avec les KTM. A l’arrivée, le leader du championnat parvient à défendre le podium de 2 dixièmes sur Bastianini, respectueux de la raison d’équipe : Enea devait pousser pour défendre sa position face à Brad Binder, cinquième, mais il était clair qu’il avait la capacité d’attaquer également la position de son coéquipier. Correction, mais aussi gestion intelligente : une qualité qui apporte des dividendes précieux dans la dynamique d’une équipe qui joue le Championnat du monde.
Amayas LAAZIB
