L’étape d’Alger réunira plus de 300 athlètes représentant 45 pays
Coupe du monde 2023 (Sabre messieurs et dames)
Lors d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Mercure à Ain-Benian, Alger, le directeur de l’organisation de l’étape de la coupe du monde sabre (messieurs et dames) attendue à Alger du 9 au 12 novembre, Samir Hammoudi, a annoncé la participation de quelque 340 escrimeurs, dont 155 femmes, représentant 45 pays différents.
Par A. Meli
Cette étape est prévue de se dérouler à La Coupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf, qui s’apprête à accueillir cette compétition de haut niveau. Parmi les nations participantes, on pourra citer l’Italie, le Japon, les États-Unis, et bien sûr, l’Algérie, qui sera représentée par 22 athlètes, dont 11 femmes. Hammoudi a souligné l’engagement de l’Algérie à promouvoir l’escrime sur la scène internationale, dans la lignée de ses efforts précédents. « Tout est fin prêt au niveau de la salle abritant cet événement », a-t-il déclaré, en ajoutant que les délégations commencent à affluer à Alger et bénéficieront d’un hébergement de haute qualité conformément aux normes internationales, dans des hôtels 4 et 5 étoiles, dont l’Aurassi, le Mercure d’Ain-Benian, et l’Ex-Radisson à Hydra.
La délégation japonaise, menée par la championne du monde du sabre, Misaki Emura, a été la première à arriver à Alger. Pour rappel cette dernière a été couronnée championne du monde à Milan en Italie en juillet 2023. L’entraîneur de la sélection féminine, Zahra Guamir, a exprimé son enthousiasme quant à la participation des athlètes algériens à cette compétition de haut niveau. Pour ces escrimeurs et escrimeuses, l’étape d’Alger est une opportunité de se mesurer aux meilleurs et de marquer des points en vue de la qualification pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris. Deux escrimeuses algériennes, Saoussene Boudiaf et Zahra Kahli, qui ont bénéficié de bourses pour s’entraîner à l’étranger, visent le podium. Notons que Saoussene Boudiaf, Zahra Kahli, Kaouther Mohamed-Belekbir, et Abik Bounkeb (par équipes) ont déjà validé leur billet pour les JO de 2024 à Paris.
Le programme de la compétition prévoit des épreuves individuelles (messieurs et dames) du 9 au 11 novembre, tandis que la quatrième et dernière journée sera consacrée aux épreuves par équipes (de 7h30 à 17h00). Pour garantir le bon déroulement de la compétition, une équipe technique internationale de 33 membres et 20 juges internationaux diplômés du Master en arbitrage a été mise en place. L’Algérie, qui avait déjà organisé une étape de la Coupe du Monde de Sabre en 2022, continue de jouer un rôle de premier plan dans la promotion de l’escrime à l’échelle mondiale. Par ailleurs, il convient de rappeler que l’escrime est un sport de combat. Il s’agit de l’art de toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’une arme blanche sur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types d’armes : l’épée (discipline olympique depuis 1900 pour les hommes et 1996 pour les femmes), le sabre (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 2004 pour les femmes) et le fleuret (discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1924 pour les femmes). Ces trois armes sont sexuées : épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. Elles sont donc au nombre de douze. L’escrime est l’un des sports où le français est la langue officielle : chaque pays utilise sa langue pour les compétitions nationales, mais le français est obligatoire pour l’arbitrage dans les compétitions internationales (« En garde ! », « Prêts ? », « Allez ! », « Halte ! ») L’arbitre dispose, en plus, d’un code de signes pour expliquer chaque phrase d’armes.