Le lutteur algérien, Hani Tebib s’est offert une formidable breloque en bronze dans la compétition de kyorugui des moins de 74 kg, lors de sa participation au championnat d’Afrique, qui s’est déroulé du 5 au 6 novembre 2023 dans la capitale ivoirienne, Abidjan.
Par Mourad Mellah
Notre athlète pouvait faire mieux si ce n’était une blessure qui l’avait empêché d’aller au bout de ses rêves en demi-finale, face à l’égyptien Ramy Aissa. Bien que Hani Tebib eût tenu la dragée haute à son adversaire du jour, et au moment où le score était à égalité 1 à 1, il a contracté un coup violent et dû lamentablement abandonner en si bon chemin. Hani Tebib, faut-t-il rappeler, avait battu son rival ivoirien, Jean Kouame, devant son public en quarts de finale, sur un score de 2-0, et avant cela, notre concurrent avait triomphé du malien Osmane Sogodogo par KO, d’emblée, soit à la 15 seconde au tour 16.
Il sauve la face à l’Algérie
Assurément, notre représentant a sauvé la face à la délégation algérienne qui s’est déplacée avec 5 sportifs de différents poids, en messieurs et dames, avec l’objectif de décrocher des médailles et glaner le maximum de points dans la course à la qualification aux Jeux Olympiques -Paris 2024. Et c’est grâce à cette médaille que l’Algérie a pu figurer dans le tableau des médailles. Pour rappel, les autres lutteurs engagés dans cette joute n’ont pas réalisé de probants résultats. De son côté, Islam Guetfaya (-87 kg) a été éliminé en quart de finale face au Marocain Sofiane Alassabi (0-2), tandis que lors de la première journée de la compétition, qui a été disputée dimanche dernier, les athlètes algériens, Zahra Charef (+73 kg) a été éliminée en quarts de finale, alors que Maram Saad Djaballah (-49 kg) et Massinissa Charef (-80 kg) sont sortis dès le premier tour.
Par ailleurs, et selon Wikipédia, le Taekwondo est un art martial d’origine sud-coréenne, dont le nom peut se traduire par La voie des pieds et des poings. Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong-hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l’occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Il se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pied bien plus que dans d’autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat et par son inclusion au programme des Jeux olympiques d’été depuis 2000.