Toufik Korichi : « Le salaire de Garrido ne dépasse pas celui d’un entraîneur local »
Voulant mettre un terme à la polémique qu’a suscité l’engagement de l’entraîneur espagnol Juan Carlos Garrido, et les soi-disant sommes faramineuses qu’il va toucher, le manager sportif de l’USM Alger, Toufik Korichi a fait des révélations très pertinentes sur le sujet lors de sa dernière sortie médiatique. Le dirigeant a indiqué que le nouveau coach des Rouge et Noir est aligné, niveau salaire, avec pratiquement la majorité des entraîneurs des autres clubs, notamment locaux. « Je peux vous assurer que le salaire de monsieur Garrido ne dépasse pas celui d’un entraîneur algérien et celui qui prétend le contraire doit le prouver. Ce que va toucher le technicien espagnol à l’USM Alger, est pratiquement au même niveau de salaire que d’autres entraîneurs locaux dans d’autres clubs actuellement », a-t-il souligné. Korichi s’est abstenu de rendre public le chiffre exact quant au salaire de l’entraîneur espagnol, toutefois, des sources autorisées à l’USM Alger, nous ont confirmé que l’actuel coach usmiste toucherait un salaire inférieur à celui de l’ancien entraîneur de l’équipe, Abdelhak Benchikha en l’occurrence. S’exprimant sur les motifs ayant poussé la direction du club détenteur du dernier trophée de la coupe de la CAF à recruter un coach étranger, Toufik Korichi a rétorqué : « Avec tout le respect que je dois à mes collègues algériens, nous n’avons pas trouvé au niveau national un entraîneur qui a le profil que nous recherchions, à savoir une bonne expérience sur le plan continental et qui a déjà gagné des titres africains. Engager un entraîneur étranger n’était pas du tout une obsession pour nous. Pour cela vous pouvez en être certains.»
« Le stade Bologhine sera démoli dans quelques mois »
Le manager sportif de l’USM Alger a donné une information de taille également sur l’avenir du stade Omar-Hammadi de Bologhine, fermé à la compétition depuis plusieurs saisons. Korichi a révélé que cette enceinte sportive fera objet de démolition dans deux ou trois mois. « Il est difficile pour un club de se lancer dans un projet sportif sérieux sans l’infrastructure qui va avec. Je donne l’exemple de l’USMA, notre stade sera démoli dans deux mois, ce qui veut dire qu’on doit trouver un lieu pour s’entraîner et vous voulez qu’on parle de projet sportif ?! » S’est indigné le dirigeant usmiste. Pour rappel, l’USM Alger a signé une convention avec le complexe olympique Mohamed-Boudiaf pour les entraînements et les matchs. Le club phare de Soustara est en phase de finaliser son centre de formation à Ain Benian qui ouvrira ses porte le mois de mars prochain selon le calendrier arrêté par la direction.
K. K. E.