OmnisportTennis

Carlos alcaraz :  » gagner wimbledon était inimaginable »

Il revient sur son sacre à WIMBLEDON

Quatre jours après son sacre à Wimbledon, Carlos Alcaraz s’est confié à L’Equipe, hier vendredi, alors qu’il s’apprête à disputer la Hopman Cup à Nice. Le numéro 1 mondial revient sur son épopée londonienne, son duel avec Novak Djokovic et l’aspect mental primordial dans son jeu.

« Je suis peut-être différent pour les gens, mais je suis le même garçon et le même joueur que j’ai toujours été. » Du haut de ses 20 ans et de son statut de numéro 1 mondial, Carlos Alcaraz reste prudent dans ses paroles. Humble, le nouveau tenant du titre à Wimbledon se questionne sur le regard que les gens posent désormais sur lui : « Peut-être qu’on me voit maintenant comme un vainqueur de Wimbledon, que j’aurai peut-être un peu plus de respect, je ne sais pas. » Vendredi, l’Espagnol s’est livré à L’Equipe en vue de la Hopman Cup qui débute à Nice.
« Quand on bat Djokovic en finale de Grand Chelem, on se sent un peu meilleur, assure Alcaraz. Peut-être que les gens le voient aussi comme ça, qu’on te respecte plus parce que tu l’as battu lui plutôt qu’un autre joueur. Mais que je batte Djokovic ou un autre, être numéro 1 reste un rêve. » Et remporter Wimbledon également…
Car, il y a quelques semaines encore, l’objectif semblait impossible à atteindre pour l’Espagnol. « Pour être franc, avant de commencer le Queen’s, c’était inimaginable, poursuit-il. Bon, tu te dis toujours que tu peux, mais disons que je me laissais seulement 10 % de chances. Mais quand j’ai remporté le Queen’s comme je l’ai fait, en me sentant très à l’aise sur cette surface, là je me suis dit que je pouvais gagner Wimbledon. »

« A Roland-garros, je me suis trop mis la pression, les nerfs m’ont bouffé »
Après avoir parfaitement maîtrisé sa quinzaine, le numéro 1 mondial s’est donc retrouvé face à l’ogre Djokovic, septuple vainqueur au All England Club, en finale sur le gazon londonien. « Jouer une finale de Wimbledon contre Djokovic, ça ne peut pas être un jour lambda », certifie Alcaraz. Une double dose de pression donc, car leur dernière confrontation avait des airs de crève-cœur pour l’Espagnol, touché physiquement en demi-finale de Roland-Garros. Comment se remettre d’un tel choc ? « Comme je l’avais dit, en demi-finale de Roland-Garros, je me suis trop mis la pression, les nerfs m’ont bouffé, je n’ai pas tellement profité et il s’est passé ce qu’il s’est passé. »

« Par rapport à la finale de Wimbledon, je devais changer des choses, me préparer différemment sur le plan mental, explique-t-il. Concrètement, je suis allé un peu moins sur le téléphone dans les heures qui ont précédé le match. J’ai essayé de me couper du bruit autour du match, de me mettre à l’écart, d’écouter davantage de musique relaxante – de la musique acoustique avec un rythme lent -, de me détendre le plus possible, de visualiser comment serait cette finale, de faire des exercices mentaux que je ne faisais pas auparavant. »
Et sur le court ? Pour Carlos Alcaraz, « prendre du plaisir » demeure l’essentiel. S’il concède avoir encore beaucoup de choses à apprendre, l’Espagnol se dit satisfait du jeu qu’il produit déjà. Mais s’il avait à prendre exemple sur les trois légendes de la dernière décennie, voilà quels attributs il leur subtiliserait : « Si je devais prendre quelque chose de chacun, ce serait la mentalité de Rafa, la classe qu’a Federer dans son jeu et dans ses mouvements, et pratiquement tous les coups de Djokovic, qui sont incroyables. « 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page