En 2026, les monoplaces presque aussi rapides qu’en 2025

La Formule 1 s’apprête à entrer dans une nouvelle ère technique en 2026, avec des règlements profondément remaniés actuellement en phase de test, notamment sur le circuit de Barcelone.
Longtemps redoutée, la baisse de performances annoncée pourrait finalement être très limitée : selon les premières estimations, les monoplaces de nouvelle génération seraient seulement 3% plus lentes que celles de la saison 2025, avec même la possibilité de battre certains chronos une fois le développement bien avancé.
Ces règles 2026 constituent une véritable « mutation génétique » de la F1. Elles touchent l’aérodynamique, la mécanique, les groupes propulseurs hybrides et les pneus, fruit d’un travail conjoint entre la FIA et les acteurs majeurs du championnat. Comme en 2022, il est probable que les premières courses voient des voitures en retrait, le temps que les équipes comprennent et exploitent pleinement les nouvelles contraintes.
Parmi les éléments clés figurent les nouveaux pneus Pirelli, plus étroits et de diamètre réduit, limitant la friction et favorisant la vitesse de pointe. L’introduction de l’aérodynamique active jouera également un rôle central : le « mode ligne droite » devrait réduire la traînée de plus de 50%, améliorant nettement les vitesses maximales, tandis que le « mode virage » impliquera des compromis avec moins d’appui. Si les débuts s’annoncent prudents, la F1 2026 pourrait rapidement retrouver — voire dépasser — les performances actuelles.
Amayas LAAZIB



