Jocelyn Gourvennec trop cher pour la JSK

Le club kabyle a négocié avec le coach français Jocelyn Gourvennec que les dirigeants de la JSK voulaient comme nouvel entraîneur du club pour la suite de la saison. Mais au final, ce dernier ne drivera pas la formation du Djurdjura. La raison en est très simple : ses exigences en matière de salaire étaient jugées excessives. En effet, selon une source autorisée, celles-ci avoisinent les 90 000 euros là où il a déjà eu à travailler. A la recherche d’un coach de renom pour la suite de la saison, le profil de cet entraîneur intéressait vraiment les dirigeants de la JSK, qui sont contraints de réfréner leurs ambitions, faute de moyens suffisants pour les concrétiser. Ainsi, les dirigeants kabyles ont dû tout simplement écarter cette piste, pour se rabattre sur d’autres qui seraient à leur portée, eux qui sont en contact avec d’autres candidats. Après les résultats négatifs enregistrés par l’équipe en ce début de saison, la direction veut redresser la situation dans les plus brefs délais, à commencer par le recrutement d’un entraîneur capable de laisser sa touche sur la JSK, en la menant à jouer les premiers rôles en championnat.

Le salaire du futur coach ne saurait excéder 20 000 euros

Même si Mobilis a donné son aval pour recruter un grand entraîneur pour succéder à Bouzidi, on croit savoir cependant que le salaire de ce dernier ne doit pas dépasser les 20 000 euros. Il reste malgré tout que les dirigeants kabyles ont une certaine marge à même de leur permettre de recruter un bon coach. D’ailleurs, le manager général Brahim Zafour fait de son mieux, lui qui est en train de se démener pour dénicher l’oiseau rare qui serait à même d’aider à réaliser les ambitions du club et de satisfaire les exigences des supporters. Et pour avoir été critiqué sur le recrutement de certains joueurs à l’intersaison, Zafour ne veut surtout pas se tromper quant au recrutement d’un entraîneur.

Le staff actuel probablement maintenu

Par ailleurs, on croit savoir d’une source autorisée que les coachs Lacet et Aït Tahar, ainsi que l’entraîneur des gardiens Gaouaoui, devront constituer le staff du futur entraîneur des Canaris. Connaissant bien le groupe qu’ils dirigent depuis plusieurs semaines, ils peuvent aider le nouvel entraîneur à connaître l’équipe plus rapidement. D’autant qu’ils font de leur mieux en ce moment pour que celle-ci gagne face à l’USMA avant l’arrivée du nouvel entraîneur en chef, ce qui serait l’idéal pour les Canaris, qui vont ainsi entamer un nouveau départ.

M. L.