« Je reste toujours compétitif malgré mes 63 ans. Je m’entraîne, parfois quotidiennement, pour maintenir mon niveau. La natation, c’est mon remède et elle coule dans mes veines. Donc, je continue à pratiquer la natation et à participer, mais en étant vétéran. Avec les masters, j’ai commencé en 2018, lors des Championnats d’Afrique à Alger. En 2022 et 2023, je me suis inscrit aux masters internationaux, qui se déroulent chaque année en Tunisie. Cette année, j’ai tenu à faire de même et je le ferai tant que je serai au top de ma forme. Ces masters sont pour moi bien plus qu’une simple compétition, un grand rendez-vous où se rencontrent d’anciens champions du monde entier dans une folle ambiance. Seulement, je dois dire que ça me fait vraiment mal au cœur de constater la régression de la natation dans l’Ouest du pays, en raison de l’absence d’une réelle politique de formation, comme au bon vieux temps. Pourtant, il existe pas mal d’entraîneurs formés par de grands coachs. J’ai une pensée aux anciens responsables à l’époque du club ASCMO de la 2e Région militaire, dont Djillali Midas, qui avaient beaucoup donné au sport et fait émerger Salim Ilyes, les frères Benchekor et beaucoup d’autres champions. Aussi à nos anciens poloïstes Nouar Abdelkader et Touil Youcef, ainsi qu’à notre ancien manager, le regretté Mimoun Affane, qui avait beaucoup œuvré pour booster le water-polo, sans omettre de citer Saad Noureddine et bien d’autres, ainsi que ceux qui nous ont quittés, et ils sont nombreux. »
Sadek B.