
Lors des qualifications du GP d’Émilie-Romagne, le Néerlandais s’est déchaîné et a devancé Piastri et Norris de 74 et 91 millièmes. C’est Max Verstappen qui décroche la pole position au GP d’Émilie-Romagne. Le champion du monde néerlandais, en obtenant sa septième pole consécutive depuis le début de la saison, la huitième si on compte celle réalisée à Abu Dhabi en clôture de la saison 2023 (égalant ainsi le record d’Ayrton Senna en 1988-1989 ; tout un symbole ; ndlr.), a devancé les McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, séparés par 74 et 91 millièmes. Charles Leclerc et Carlos Sainz se classent quatrième et cinquième. George Russell est sixième avec sa Mercedes, devant Tsunoda et Hamilton. Sergio Pérez, éliminé en Q2, partira seulement 11e.
Super Max
L’exploit de Verstappen, récompensé par son compatriote du Bologna Joshua Zirkzee, démontre une fois de plus que la différence réside principalement dans ses compétences, surtout par rapport à son coéquipier mexicain, encore une fois largement distancé. Et aussi face aux fougueuses McLaren, qui cette fois-ci se sont arrêtées à un rien de la pole. Un signe que le GP d’aujourd’hui ne s’annonce pas du tout joué d’avance, d’autant plus qu’à Miami, on a vu que le rythme des voitures de Woking n’est pas à sous-estimer. La Ferrari tentera également de se mêler à la lutte, ayant fait rêver objectivement durant les essais libres. Leclerc et Sainz se sont cependant arrêtés à 2 et 4 dixièmes, avec Charles n’ayant pas réussi à extraire ce petit quelque chose nécessaire pour au moins la première ligne. Mais la curiosité reste grande de voir comment le nouveau package aidera les SF-24 en course.
Q1
Une action très intéressante en Q1, avec Leclerc en tête, dépassé successivement par Norris, Verstappen, Pérez et Piastri, confirmant une belle bagarre pour les positions de tête. À sept minutes de la fin, Sainz s’est hissé en troisième position devant Gasly et Leclerc, les Ferrari ayant signé leur temps avec des pneus médiums. Ensuite, Norris a pris la tête du classement, avant une sortie de piste d’Alonso dans le gravier avec son Aston Martin. L’Espagnol a mal négocié la variante qui l’a conduit au Tamburello, finissant très large sur la trajectoire. Pour Fernando, c’était un désastre qui lui a coûté l’élimination et le dernier temps. Éliminés également, Bottas, Sargeant, Zhou et Magnussen, avec Lewis Hamilton sauvé de justesse en 15e position. Finalement, meilleur temps pour Verstappen avec Leclerc second à 61 millièmes et avec des pneus médiums usés. Troisième, à la surprise générale, Hulkenberg avec sa Haas.
Le désastre Pérez
La Q2 a commencé par un tour exceptionnel de Verstappen, qui a immédiatement mis une demi-seconde à son coéquipier Pérez lors de sa première tentative rapide. La réponse de Ferrari ne s’est pas fait attendre, avec Leclerc qui en 1’15″328 a amélioré de 68 millièmes le temps du champion du monde. Mais la surprise de cette session est venue soudainement de Yuki Tsunoda, capable de se hisser en deuxième position à 30 millièmes de Leclerc. Le tour de Piastri a également été remarquable, se plaçant quatrième avec sa McLaren, devant Norris : quatre pilotes en seulement 79 millièmes, une qualification étincelante. Comme en Q1, Hamilton a de nouveau été en danger d’élimination, remontant à la septième position lors de sa dernière tentative. Mais le véritable désastre est venu de Sergio Pérez, 11e et éliminé pour seulement 15 millièmes par Ricciardo, dernier des dix premiers qualifiés pour la Q3 : Verstappen, Leclerc, Tsunoda, Norris, Piastri, Sainz, Hulkenberg, Russell, Hamilton et justement Ricciardo.
Amayas LAAZIB