Football Algérien

La crise s’installe au Chabab

Même si l’équipe a enchaîné une cinquième victoire en championnat

Les Rouge et Blanc se sont imposés hier face à Akbou, mais le résultat passe désormais au second plan, car on parle beaucoup plus de la crise au Chabab que d’autre chose, du moment que rien ne va au sein de cette équipe.

Comme nous l’avons signalé dans notre édition d’hier, le Chabab a réussi à s’imposer, et Meziane a évité la crise sportive. Cependant, administrativement, il est clair qu’il y a bel et bien une crise au sein de la formation de Laâqiba. En effet, même si le match s’est bien déroulé avec une victoire, malgré une prestation très terne et insuffisante, l’essentiel a été fait avec ce succès qui devrait remonter le moral des joueurs. Cependant, cette victoire, aussi importante soit-elle pour les Rouge et Blanc, a été totalement reléguée au second plan. Tout le monde ne parlait que de la crise qui s’installe au sein de la formation belouizdadie. La cause ? De nombreux problèmes au sein de l’administration et de l’équipe qui ne passent plus inaperçus chez les supporters du Chabab. Il faut dire que depuis quelques semaines, il y a toujours un problème au sein de l’équipe, et cela commence à faire beaucoup, trop même.

Le cas Slimani met le feu aux poudres

Le plus grand problème du Chabab à l’heure actuelle se nomme Islam Slimani. Ce dernier s’illustre par un comportement qui ne lui fait clairement pas honneur, s’estimant lésé. Pour répondre à cela, il boycotte les matchs lorsqu’il n’est pas titulaire. Une situation qui lui a cependant explosé en pleine figure, car il est tombé sur un entraîneur qui ne se soucie guère de cette histoire : Amrani. Les deux ne partiront certainement pas en vacances ensemble, mais celui qui est le plus à blâmer dans cette affaire est bien le joueur qui donne un mauvais exemple et voit son retour au club qui lui a fait un nom tourner au cauchemar.

Les supporters soutiennent le coach

Face à cette situation, les supporters ont clairement affiché leur soutien à l’entraîneur en insistant sur le fait que le coach fait jouer la concurrence et qu’il fait appel aux meilleurs à l’heure actuelle. Pas de quoi provoquer une telle situation pour un Slimani qui n’accepte pas le banc de touche. D’ailleurs, Amrani est clair : si le joueur accepte la concurrence, il n’y a pas de souci et il retrouvera non seulement une place dans le groupe mais aussi du temps de jeu. Il faut juste qu’il change de comportement. Pour Amrani, il n’y a pas de problème ; c’est le joueur qui fait en sorte de faire durer le conflit.

Rabehi refuse de prendre position

Alors que l’atmosphère devient de plus en plus lourde, il convient de noter la position assez étrange du président du conseil d’administration, Mehdi Rabehi. Ce dernier préfère laisser faire et ne met pas fin à cette histoire ; son silence n’encourage que le statu quo. Cela arrive alors que le coach est également victime d’une cabale orchestrée par certains cercles qui tentent de tout mettre en œuvre pour essayer de le discréditer et de le mettre sous pression pour qu’il quitte son poste. C’est justement ce silence des dirigeants par rapport à cette histoire qui laisse planer des doutes au sein de la formation belouizdadie, qui doit sortir d’une crise qui ne lui sert absolument pas dans ces moments où tout le monde doit s’unir autour de l’équipe.

Akram B.

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