Football Algérien
Personne n’a contacté Cheloul, les rumeurs démenties

Ces dernières heures, des rumeurs persistantes ont circulé dans les milieux sportifs kabyles, affirmant que l’ancien président du conseil d’administration de la JS Kabylie, Achour Cheloul, était vivement convoité par les responsables de l’actionnaire majoritaire, ATM Mobilis.
Selon ces bruits de couloir, on lui aurait proposé de reprendre la tête du conseil d’administration pour redresser la barre d’un club mythique en pleine tourmente. Pourtant, le principal intéressé a tenu à démentir catégoriquement auprès de ses proches : personne ne l’a contacté, et aucune proposition formelle n’a été formulée pour un retour à la tête du CA kabyle. Dans ce contexte de crise, les dernières nouvelles indiquent que le conseil d’administration actuel ne sera pas chamboulé. Au contraire, il devrait être renforcé par l’ajout de nouveaux membres dans les prochains jours. Cette décision émane directement du propriétaire du club, ATM Mobilis, qui juge opportun ce renforcement face aux résultats décevants de la JSK ces derniers temps. Les Canaris, habitués aux sommets du football algérien et africain, traversent une période noire marquée par des défaites inattendues et une instabilité chronique. L’objectif affiché est clair : stabiliser la gouvernance pour que la situation de l’équipe s’améliore lors des prochains rendez-vous cruciaux, notamment en Ligue 1 Mobilis et potentiellement en compétitions continentales. Cette stratégie vise à injecter de la compétence et de la sérénité au sein du CA, afin de soutenir un staff technique sous pression et un groupe en quête de regain de forme.
Le nom de Saïb sur toutes les lèvres, mais…
D’autre part, dans l’entourage proche de la JS Kabylie, un autre nom revient avec insistance : celui de l’ancien international Moussa Saïb, légende vivante des Canaris. Ce milieu de terrain talentueux, qui a illuminé les belles années du club par ses passes décisives, ses buts précieux et son leadership naturel lors des glorieuses campagnes africaines, est souvent cité comme une solution miracle. Saïb s’est déjà distingué par le passé en apportant son expertise au club, via des conseils avisés ou des interventions ponctuelles, démontrant un attachement viscéral à l’institution kabyle.
Cependant, l’intéressé n’est pas prêt à endosser un poste de responsabilité – que ce soit au niveau du conseil d’administration ou du staff technique – sans obtenir une carte blanche totale. Il l’a clairement signifié : seul un mandat clair lui permettant de mettre en œuvre ses idées innovantes sur la formation des jeunes, la restructuration sportive et la gestion professionnelle du club l’intéresserait. À ce jour, et jusqu’à preuve du contraire, seuls des proches du club ont pris langue avec lui de manière informelle. Aucun contact officiel n’a été établi par un responsable de l’actionnaire majoritaire, ATM Mobilis. Cette prudence reflète sans doute les tensions internes et la nécessité d’éviter les faux pas dans un contexte où la JSK, club historique aux 14 titres de champion d’Algérie et une Ligue des champions CAF, ne peut se permettre plus d’erreurs.
Ces développements illustrent les défis structurels de la JSK, où les rumeurs foisonnent mais les décisions peinent à se concrétiser. L’avenir immédiat dépendra de la capacité de Mobilis à fédérer les énergies pour un sursaut collectif.
M. L.



