Windsor convaincu : « Ferrari n’a pas recruté Hamilton pour des raisons commerciales »
Une attente grandissante pour le septuple champion du monde à Maranello
L’ancien Team Manager de Williams estime que la présence du Britannique augmentera les chances de victoire au Championnat du monde.
Si 2025 est à nos portes sur le plan calendaire, il en va autrement pour le début de la prochaine saison de Formule 1. Entre les présentations officielles des monoplaces et les essais de pré-saison, l’attente sera encore un peu longue, en particulier pour ceux qui souhaitent découvrir la nouvelle composition de l’écurie Ferrari. En effet, aux côtés de Charles Leclerc, c’est le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui prendra place, un scénario qui semblait pourtant très éloigné début 2024. L’opération s’est finalement concrétisée : Sir Lewis disputera le prochain championnat à l’âge de 40 ans, remplaçant ainsi Carlos Sainz. Cependant, pour Peter Windsor, ancien Team Manager de Williams et désormais journaliste, l’arrivée d’Hamilton ne s’explique pas uniquement par des considérations commerciales.
Le projet Ferrari
Selon Windsor, si la venue du Britannique représente effectivement une opportunité commerciale en raison du prestige d’avoir un septuple champion du monde terminant sa carrière à Maranello, elle va bien au-delà de cet aspect. Elle vise surtout à maximiser les chances de Ferrari de décrocher le titre Mondial-2025, que ce soit avec Hamilton ou avec Leclerc. Sur son canal YouTube, Windsor a expliqué : « Je pense qu’il y a aussi beaucoup de raisons commerciales pour lesquelles Ferrari aimerait que Charles Leclerc gagne le championnat, et ils seraient très heureux si l’un ou l’autre réussissait. Cela dit, je ne crois pas que les motivations commerciales aient dicté le recrutement de Sir Lewis Hamilton. Il y a sans doute un peu de Frédéric Vasseur et de leur histoire commune qui remonte à l’époque d’ART, mais surtout, Hamilton est tellement talentueux et complet qu’il est au bon moment de sa carrière pour rejoindre Charles à Maranello. En d’autres termes, je ne pense pas que Ferrari se soit dit : ‘Nous aimons vraiment Carlos Sainz, c’est un excellent pilote, mais nous gagnerions bien plus d’argent avec Hamilton.’ Je ne crois pas que cette ligne de pensée ait joué un rôle important, d’après ce que je comprends. »
Djaffar KHODJA