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Boukerroucha : « Nous avons sollicité le MJS pour l’exploitation du Caroubier»

Le président du club sportif amateur du CRB est très actif pour mettre en œuvre son projet. Dans cet entretien, il évoque les efforts qu’il déploie afin que le club puisse entamer la saison dans les meilleures conditions possibles.
Deux mois après votre élection au poste de président du CSA/CRB, êtes-vous en train de mettre en œuvre vos projets ?
Avant de me porter candidat à la présidence du club sportif amateur du CRB, j’avais établi un plan d’action avec le concours d’autres membres de l’AG qui ont également postulé pour faire partie du comité directeur. Le projet que je souhaitais mettre en place se concentre sur le volet sportif tout en préservant le caractère associatif du club, permettant ainsi à un grand nombre de jeunes de pratiquer le sport. Mes prédécesseurs ont déjà accompli un travail considérable, il était donc évident que je n’allais pas repartir de zéro. Je voulais travailler dans la continuité tout en mettant en œuvre mon projet. Pour répondre à votre question, nous sommes en train de restructurer le club, ce qui est essentiel pour que nos athlètes puissent évoluer dans les meilleures conditions possibles. Jusqu’à présent, nous avons réalisé beaucoup de choses, bien que le chemin soit encore long.
Vous avez récemment lancé de nouvelles sections, comme celle du basket-ball…
En effet, nous avons lancé cette section en engageant près de 200 athlètes, toutes catégories confondues, tant en équipes masculines que féminines, et nous avons fait appel à des techniciens qualifiés pour assurer leur formation sur de bonnes bases. D’autres sections ont également été relancées, comme celle du handball, et il y en aura d’autres, car certaines étaient à l’arrêt. Actuellement, nous avons douze sections actives et la saison sportive débutera dans de bonnes conditions pour l’ensemble de nos équipes.
Qu’en est-il du judo ?
Contrairement aux autres disciplines qui visent la performance, nos efforts pour le judo seront axés sur la formation. Notre objectif est d’avoir des équipes compétitives d’ici la fin du mandat olympique.
Peut-on comprendre que vous visez clairement la performance pour les autres disciplines ?
La saison passée, les sections du CRB ont remporté plusieurs médailles. D’ailleurs, une de nos athlètes a été retenue avec la sélection nationale pour prendre part au Mondial du sabre qui se déroule actuellement à Oran. Il est donc évident que nous allons miser sur les résultats sportifs pour les disciplines déjà performantes tout en privilégiant la formation pour celles que nous venons de lancer et qui aspirent à un palier supérieur.
Quel est votre budget prévisionnel pour cet exercice afin de mettre votre projet à exécution ?
Notre projet s’étend sur l’ensemble du mandat olympique et non sur une seule saison ; il est donc crucial de trouver les moyens de financement nécessaires durant ces quatre années via des opérations de sponsoring et de marketing avec nos partenaires financiers. Pour cette saison, nos prévisions budgétaires s’élèvent à environ six milliards de centimes, étant donné que nous avons lancé de nouvelles sections. Les athlètes ont besoin d’équipements, de moyens pédagogiques, et nous avons des créneaux d’entraînement à louer. Nous avons également quelques dettes à régler, relatives à la régularisation financière des techniciens. Si tout se déroule comme prévu, nous aurons les moyens nécessaires pour répondre aux besoins du club.
Donc, le problème des infrastructures sportives se pose toujours pour assurer aux athlètes des créneaux d’entraînement ?
Avant tout, je tiens à remercier les autorités locales qui essaient de nous aider sur ce plan. Je pense qu’au cours des prochains mois, nous allons pouvoir bénéficier d’une nouvelle salle sportive qui est en construction au niveau de la commune de Belouizdad. Dans ce même contexte, nous avons sollicité les autorités locales pour aménager des terrains sportifs collectifs au complexe Aït-Saada ainsi qu’au stade du 20-Août. C’est pourquoi je reste optimiste quant à la résolution des problèmes d’infrastructures et à éviter des dépenses financières importantes liées à la location des créneaux d’entraînement.
Vous avez récemment effectué une visite de travail au complexe du Caroubier, en présence du bureau d’étude de la wilaya d’Alger…
Effectivement, nous souhaitons bénéficier de l’exploitation du complexe Caroubier pour en faire une base de vie. Nous avons adressé une demande au MJS dans ce sens et espérons recevoir une réponse favorable. La convention précédente a expiré ; il est donc impossible d’investir dans la réhabilitation de cette infrastructure sans un contrat de concession ou d’exploitation à long terme. Cela est très important dans le cadre de notre démarche sportive, car l’évaluation des travaux de rénovation est coûteuse.
Vous insistez donc sur une exploitation durable de cette infrastructure ?
D’après une première évaluation, le coût financier des travaux dépassera les 5 milliards de centimes ; il serait donc inacceptable d’investir un gros budget juste pour bénéficier temporairement du Caroubier. Si nous obtenons l’aval du MJS pour exploiter ce complexe, alors des entreprises soumissionneront et nous aurons une idée précise sur le montant réel que nous devrons investir.
On sent que vous êtes optimiste en vous lançant sur plusieurs fronts…
Je suis naturellement ambitieux, tout comme les membres de mon bureau et d’autres dirigeants. J’appelle tous les amoureux du club à unir nos efforts dans le seul but d’offrir une nouvelle dimension au CRB.
Entretien réalisé par K. M.

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