Placé sous l’égide de la Fédération algérienne des arts martiaux (FAAM), le Comité national de qwan ki do a organisé, le week-end dernier, un séminaire national qui s’est déroulé au niveau de la salle omnisport Chahid Boualem-Bouhadja d’Ouled Chebel, Birtouta, Alger. Ce regroupement a été encadré par le professeur Farid Mously (fondateur du qwan ki do en Algérie). Le séminaire était destiné aux présidents des comités de wilaya, directeurs techniques de wilaya, athlètes de haut niveau gradés ceinture noire et plus, entraîneurs.
Le programme du séminaire : Statut et règlement intérieur international de qwan ki do, règlement d’arbitrage et celui de la compétition (qwan ki do – co vo dao/vo dai), programme d’évaluation de système de grade par catégorie d’âge, programme national et international de la saison 2024/2025, et méthode de développement de qwan ki do en Algérie.
Par sa dimension sportive, ce séminaire de qwan ki do permet également de faire le plein de motivation en travaillant sur le dépassement de soi et de cultiver l’esprit d’équipe en choisissant des activités de groupe. Pour le programme dévaluation de grade, la ceinture noire représente, dans la discipline, le début d’un bon niveau de connaissance des techniques des arts martiaux. Ces dernières ne peuvent être utilisées dans des circonstances malveillantes, car cela dénature le principe fondamental du qwan ki do. La compétition sportive n’est qu’un jeu, chaque discipline détermine avec rigueur ses règles afin de définir le gagnant ou le perdant. Puisque c’est avant tout un jeu, cela demande au pratiquant non seulement d’être sérieux aux entraînements, ainsi qu’une préparation physique adéquate, mais aussi une connaissance parfaite des règles exigées par ce jeu. Les règles de compétition de qwan ki do conservent toute leur originalité et leur dignité. Seule une main gantée a le droit de toucher au corps et à la tête, mais pas à la nuque, ni au triangle (yeux, nez, bouche).
La main non gantée n’a le droit de toucher que le corps. Pas de coup de talon, ni à la tête, ni au visage, pas de coup de coude, ni de coup de tête ou de genou. Cela exige beaucoup de travail d’adaptation pour être à la hauteur lors d’une compétition de qwan ki do, mais c’est la règle du jeu, c’est pour cela aussi que la compétition est facultative. À travers ce genre de séminaires, les athlètes cherchent à améliorer leur concentration et la confiance en soi, tout en développant leurs techniques de self-défense. Il est vrai que ce séminaire est important pour le développement de la discipline. Le qwan ki do est un art martial qui propose un travail spécifique et une initiation à d’autres façons de faire, notamment celles qui proposent spécialement de travailler sur les tatamis. Il est toujours agréable de passer ce genre d’étapes avec la possibilité d’être à la hauteur et de ne pas avoir peur des différences de niveau. Après tout, les athlètes de haut niveau sont là pour progresser. À la fin du séminaire des attestations ont été remises à tous les participants, lesquels ont pris des photos souvenirs avec le fondateur de la discipline, Farid Mously.
A.G.