Football Algérien

La CAF prise à son propre piège

En tentant d’amadouer l’Algérie

Initialement attribuée au Kenya, à la Tanzanie et à l’Ouganda, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2027 n’est pas sûre de se dérouler dans ces pays, pour la simple raison que ces trois pays de l’Est ne disposent pas d’infrastructures sportives adéquates et d’autres logistiques nécessaires pour accueillir un événement de cette envergure. La CAF qui avait décidé en 2023 de ce choix semble être prise au piège, et ne sait pas à quel saint se vouer.
L’Algérie qui s’était pourtant portée candidate pour les éditions de 2025 et 2027, avait retiré sa candidature pour l’organisation de la seconde édition après que des rumeurs, qui se sont finalement avérées justes, que celle de 2025 était déjà acquise pour le Maroc plusieurs mois avant l’annonce officielle de l’instance continentale. Selon les informations rapportées par la presse, les dirigeants de la CAF, sous la présidence de Patrice Motsepe, tentent d’amadouer l’Algérie pour la persuader de revenir sur sa décision en lançant des négociations avec la Fédération algérienne de football (FAF) pour discuter de la possibilité d’attribuer à l’Algérie l’organisation de la CAN-2027. Cependant, cela nécessitera probablement des efforts diplomatiques pour convaincre les autorités algériennes d’accepter cette responsabilité.
La CAF envisage sérieusement de solliciter l’Algérie comme alternative pour accueillir cette compétition. L’Algérie a récemment inauguré deux nouveaux complexes sportifs de haute qualité à Douera et à Tizi Ouzou, dénommés respectivement  Ali-Ammar et Hocine-Aït Ahmed. Ces installations pourraient potentiellement répondre aux exigences de la CAF en matière d’infrastructures.
La FAF réticente !
Face à cette situation délicate, les dirigeants de la CAF, dirigés par Patrice Motsepe et Fouzi Lekjaa, cherchent à renouer les liens avec l’Algérie et sa fédération. Ils espèrent ainsi persuader l’Algérie d’accueillir la CAN-2027, la CAF s’étant retrouvée contrainte après le retrait des pays trois pays en raison de leur manque d’infrastructures sportives. Cependant, convaincre l’Algérie de jouer ce rôle de sauveur après les tensions récentes ne sera pas facile. Les autorités algériennes, qu’elles soient sportives ou gouvernementales, n’ont pas oublié les incidents passés et pourraient être réticentes à se porter volontaires pour résoudre une crise que beaucoup perçoivent comme auto-infligée par la CAF elle-même.
Djamel ABED

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