Zougrana : «Je voulais prendre ma revanche »  

Epoustouflant comme à son habitude, Mohamed Zougrana fera monter cette fois le curseur en réalisant un match de très haute facture. Le joueur ivoirien aurait pu mettre le troisième but dans les arrêts de jeu n’était le poteau droit de Bouhalfaya.

Un commentaire sur ce succès contre le CSC qui vous a permis de prendre votre revanche pour plusieurs raisons ?

Je suis hyper content car on a réalisé le match qu’il fallait pour l’emporter. On savait que la rencontre allait être très difficile surtout qu’on a dû se produire sous une pluie diluvienne. Malgré le mauvais temps, on a su développer un très beau jeu pour l’emporter. Sur le plan personnel, j’avais une revanche à prendre car au match aller j’ai été coupable de la faute qui avait provoqué le penalty victorieux du CSC. Et depuis, je ne me suis jamais remis de cette défaite qui m’a fait très mal. Maintenant, on a remis les pendules à l’heure et avec la manière SVP.

Votre première mi-temps est une pure merveille avec un jeu fluide et une pression de tous les instants qui vous a permis de récupérer un nombre incalculable de ballons dans le camp adverse. Qu’en pensez-vous ?

C’est notre meilleure mi-temps depuis le début de la saison. On a été costaud sur tous les plans. On n’a rien lâché jusqu’à la fin. On a asphyxié notre adversaire qui avait du mal à ressortir le ballon. C’était le but recherché pour garder les joueurs du CSC dans leur propre camp.

Il y a eu ce but de Naïdji juste avant la pause et celui de Merzougui à quelques encablures de la fin. Deux buts inscrits à des moments clés de la partie qui feront toute la différence…

On a été chirurgical même si je pense qu’on aurait pu mettre un ou deux autres buts sans que personne ne trouve à redire. C’est vrai qu’on a marqué ce but juste avant la pause qui fait toute la différence. Puis Merzougui à terminé le boulot avec un très beau but.

Très performant comme à votre habitude, vous étiez à deux doigts de débloquer votre compteur dans les arrêts de jeu avec cette frappe qui a été mourir sur le poteau droit de Bouhalfaya ?

Cette action dans les arrêts de jeu a été possible grâce au pressing qu’on a maintenu jusqu’au coup de sifflet final. J’ai hérité du ballon puis j’ai mis beaucoup de conviction dans cette frappe qui a été mourir sur le poteau droit alors que le gardien du CSC était archi-battu sur cette action. Malheureusement, je n’ai pas eu de chance. J’aurai voulu débloquer mon compteur à l’occasion de cette rencontre.

Malgré la pluie vos supporters étaient une nouvelle fois au rendez-vous…

C’est du jamais vu, car se produire sous une tempête devant plus de 30 000 Chnaoua, c’est quelque chose d’improbable. D’ailleurs chez-moi en Côte d’Ivoire, les gens n’en croient pas leur yeux. Et sincèrement, on est hyper heureux d’offrir une si belle victoire à nos supporters. Il y avait une communion à la fin de la partie alors qu’il y avait le mauvais temps. C’est fabuleux, tout simplement.

Après ce beau succès vous aurez au menu samedi prochain un déplacement périlleux à El-Bayadh. Comment voyez-vous cette rencontre ?

Elle s’annonce difficile car cette équipe d’El-Bayadh est redoutable chez-elle devant son public. Ce ne sera pas une partie de plaisir pour nous mais croyez-moi, on va tout mettre en œuvre pour réaliser un autre succès.

Entretien réalisé par N. L.