Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, exprime sa confiance en une réduction de l’écart entre Red Bull et les autres écuries pour la saison 2024 : « Le rythme en course entre les différentes équipes sera la nouveauté la plus importante que nous verrons la saison prochaine. Le plafond budgétaire ? Cela fonctionne, il suffit de regarder McLaren. » Le règne de Red Bull en Formule 1 ne sera pas aussi écrasant en 2024, selon Stefano Domenicali : lors d’une interview accordée à Sky, le PDG du Groupe Formula One entrevoit une possible remontée des équipes cherchant à contrer Max Verstappen et sa formation. Et ce n’est pas tout : le fonctionnement du plafond budgétaire pourrait être la clé pour assister à des courses plus disputées et équilibrées la saison prochaine. Un avis qui contraste avec les prévisions pessimistes de Lewis Hamilton, plutôt sceptique quant à l’idée de se rapprocher rapidement de Red Bull.
Domenicali souligne d’abord la forte progression de Verstappen : « Je dirais bravo à Max. Il a montré quelque chose d’impressionnant en termes de maturité et de stabilité chez Red Bull. » Mais la saison prochaine sera différente selon lui : « Le samedi en qualifications, on voit 20 voitures dans moins d’une seconde. Bien sûr, le rythme en course est différent, mais je pense que ce sera la nouveauté la plus importante que nous verrons en 2024. » En somme, le large contrôle exercé par Red Bull lors de la saison récemment terminée ne devrait pas se reproduire de la même manière. Domenicali attribue cela en partie au plafond budgétaire : « Ceux qui disaient qu’avec le plafond budgétaire il n’était pas possible de développer la voiture avaient tort, et McLaren l’a prouvé. » Hamilton, lui, est nettement moins optimiste. Bien qu’il ait confiance en ses capacités et en la reprise de Mercedes, désormais dirigée par un « phare », le septuple champion ne cache pas les difficultés d’une récupération technique rapide : « Red Bull a remporté avec 17 secondes d’avance à Abu Dhabi et n’a même pas développé la voiture depuis août. C’est certainement une préoccupation. » Une prévision peu encourageante pour les rivaux de Verstappen en vue de la saison 2024.
Adel CHOUKRI
