Andy Delort vide son sac
Revenant sur son passage avec l’EN

N’étant plus dans les plans du sélectionneur national, Djamel Belmadi, l’attaquant d’Umm-Salal, Andy Delort s’est lâché dans une interview accordée au Youtubeur Colinterview, où il est revenu sur le clash avec Belmadi et ses rapports compliqués avec les Verts.
Ecarté par Djamel Belmadi, pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre la Somalie et le Mozambique, Andy Delort a accepté bon gré mal gré la décision du coach Belmadi, mais cela lui est resté en travers de la gorge. L’épisode de la mise en retrait temporaire entre septembre 2021 et septembre 2022 avait fait couler beaucoup d’encre et l’a marqué, d’où ses nombreuses déclarations liées à ce sujet. Même s’il a été rappelé à deux reprises depuis, l’international algérien estime que cette période continue de le poursuivre. « J’ai eu une discussion avec Belmadi et elle ne s’était pas très bien finie. Je lui ai dit que ça allait être compliqué pour moi pour la CAN (2021) pour plusieurs raisons, dont mon père qui était hospitalisé. Je n’étais pas prêt à y aller. J’aime beaucoup Djamel et il m’a beaucoup apporté, mais c’était un peu tendu. Je comprends qu’il le prenne mal, mais à ce moment-là, je voulais être performant en club pour avoir plus de temps de jeu en sélection. Même aujourd’hui, c’est compliqué à chaque fois, parce que c’est moi. Dès que ça tombe, ça tombe plus sur moi que sur un autre joueur », a lâché le vainqueur de la CAN-2019.
« J’ai tout fait pour faire signer Belaïli à Ajaccio»
Pourtant, Delort l’assure, il a un véritable amour pour le maillot des Fennecs et n’hésite pas à payer de sa personne. « Tu vas en sélection et tu vois qu’il n’y a pas ce truc. J’ai toujours tout fait pour la sélection et pour les joueurs. Quand Belaïli a eu des problèmes à Brest, j’ai tout fait pour le faire signer à Ajaccio, alors que certains ont tout fait pour qu’il ait des problèmes à Brest justement », a dit le Fennec. Régulièrement remplaçant en sélection, le buteur de 32 ans admet que son parcours en équipe nationale a toujours été semé d’embûches. « J’ai sérieusement songé à mettre un terme à ma carrière internationale, car il y a des choses qui ne me plaisent pas. J’avais l’impression que ça ne pouvait pas marcher avec la sélection.
Je n’avais pas beaucoup de temps de jeu ni les matches qui faisaient que j’allais apporter plus que ça ». Face à la concurrence du nouvel arrivant Amine Gouiri, en plus d’Islam Slimani et de Baghdad Bounedjah, Delort est conscient que ses chances de le revoir prochainement sous le maillot vert sont minces malgré son début de saison prolifique au Qatar (5 buts et 4 passes décisives en 8 matches).
Djamel A