Thomas Bach noie le poisson
Restera, restera pas ? Interrogé à plusieurs reprises lundi 16 octobre en conférence de presse sur la possibilité de prolonger son mandat à la présidence du CIO après 2025, comme demandé la veille par plusieurs membres de l’instance, Thomas Bach s’est employé à noyer le poisson. Il l’a fait avec une certaine habileté. Après avoir suggéré que le moment n’était pas propice à mener campagne, le dirigeant allemand a répété sa loyauté à la Charte olympique, rappelant qu’il en avait été l’un des co-auteurs.
« Pour cette raison, respecter la limite des mandats fait à mes yeux tout son sens », a-t-il expliqué devant les médias. Il a également précisé qu’il réserverait sa réponse aux membres du CIO, et non pas à la presse. Plus étonnant, le président du CIO a assuré avoir entendu les rumeurs de l’appel de certains membres en faveur de sa prolongation seulement la veille de la session de Mumbai. Mustapha Berraf, le président de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), à l’origine de la démarche, a pourtant expliqué lui en avoir parlé aux Jeux asiatiques à Hangzhou, donc au moins une dizaine de jours avant la session de Mumbai.