Football Algérien

On veut nuire à Belmadi !

A son arrivée à l’aéroport d’Alger en provenance de Dakar, hier matin, à bord d’un avion spécial, le sélectionneur national Djamel Belmadi ne s’est pas fait prier pour dénoncer la taupe qui a divulgué le onze aligné face au Sénégal et les éternels insatisfaits en tenant des propos durs.

Ayant battu à la régulière le champion d’Afrique en titre dans son antre et devant 50 000 supporters, la sélection nationale algérienne a réalisé un exploit tentaculaire. Les Verts ont montré durant la rencontre que cette jeune équipe a du caractère et du potentiel à revendre. Aussi, ce succès tant recherché par le coach devrait rebooster le moral des troupes et surtout faire taire les détracteurs après la piètre prestation contre la Tanzanie. Mais les critiques n’ont jamais pu ébranler la confiance du coach et sa foi en ses joueurs. « Les critiques ne m’empêchent pas de dormir », a-t-il dit.

« Ce sont des traîtres à la nation »
Par ailleurs, le sélectionneur de l’équipe nationale, Djamel Belmadi, est sorti de ses gonds en fustigeant les auteurs de la publication précoce de la composition de l’équipe nationale algérienne avant son match contre le Sénégal. Belmadi a vivement critiqué cette fuite d’information, qualifiant ceux qui l’ont divulguée de « traîtres à la nation ». Au-delà de cet incident, il y a lieu de s’interroger sur l’entourage immédiat de la sélection, sachant que les membres du staff technique sont triés sur le volet par Belmadi. « C’est très grave de publier l’équipe titulaire un jour avant le match, je ne connais pas le traître qui leur donne ces informations, je ne suis pas jardinier ni inspecteur de police », a tancé le premier responsable de la barre technique des Verts.

« On a voulu me rendre responsable de l’état des terrains »
Le patron de la barre technique est également revenu sur la polémique des pelouses du Centre technique de Sidi Moussa et le stade qui devait abriter la rencontre face à la Tanzanie, pour le compte de la 6e journées des éliminatoires pour la CAN-2024, en Côte d’Ivoire. « Nous avons passé un stage très difficile au niveau organisationnel », a-t-il déploré. « On a dû prendre quatre fois l’avion pour disputer un match dans notre pays, ce n’est pas normal », s’est-il interrogé. Et d’ajouter : « Les personnes concernées étaient au courant depuis deux mois que nous allions jouer à Annaba et malgré ça, le stade n’était pas prêt », a indiqué coach. « On n’a pas pu avoir Sidi Moussa car il était en mauvais état. On a voulu me rendre responsable de l’état des terrains en Algérie, comme si mon travail était de rester 24 heures sur 24 ici et de surveiller tous les terrains d’Algérie. Que chacun prenne ses responsabilités et fasse son travail car c’est très grave ce qui se passe ici », a balancé Belmadi.

Djamel Abed

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