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Hamidi Sid Ali, président de la Ligue régionale Centre de handball à Planète Sport : « Le championnat débutera le 31 octobre »

Élu début octobre à la tête de la Ligue régionale Centre de handball, à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire qui s’est tenue à Alger, le nouveau président de cette ligue, Hamidi Sid Ali, a accepté de revenir sur les enjeux et les défis qui l’attendent dans cette nouvelle fonction.

Il a d’abord évoqué la lourde responsabilité qui lui incombe, surtout face aux nombreux problèmes que rencontrent les différentes divisions du handball, et ce depuis plusieurs années. Conscient des difficultés, il a affirmé sa détermination à relever le défi afin d’apporter des améliorations significatives et permettre au handball régional de retrouver son prestige et sa dynamique. En tant qu’arbitre international ayant une connaissance approfondie du milieu et de la discipline, Hamidi Sid Ali entend mettre à profit cette expérience pour impulser des changements positifs et soutenir cette discipline largement confrontée aujourd’hui à des obstacles majeurs.

Vous avez été élu récemment à la tête de la Ligue régionale Centre de handball, que pouvez-vous dire sur ce scrutin ?
Je ne vous cache pas que les élections se sont déroulées dans un climat sain, respectant scrupuleusement toutes les règles qui régissent les associations sportives. La majorité des membres étaient présents lors de cette assemblée, malgré quelques absences justifiées. La confiance des nombreux votants qui ont porté leur choix sur ma personne, malgré certaines oppositions, témoigne de la volonté collective de débloquer une situation devenue stagnante.

Peut-on dire que la situation administrative de la Ligue est désormais stabilisée, après une longue période de gestion par un comité provisoire ?
Effectivement, la Ligue a été dirigée pendant deux années entières par un comité provisoire, alors même que, selon la réglementation en vigueur, ce comité provisoire n’aurait dû assurer l’intérim que durant une période de 45 jours maximum, en attendant l’organisation des élections. Néanmoins, cette prolongation de la gestion provisoire a duré beaucoup plus longtemps, ce qui a retardé le retour à une gouvernance normale. La tenue de cette Assemblée générale élective en ce début octobre marque donc la fin de cette période et le commencement d’une nouvelle étape avec l’installation d’un bureau officiellement élu.

Quel est votre regard sur la mission qui vous attend ?
Certainement, nous devons être réalistes, la mission ne sera pas aisée. Le handball, comme vous le savez, traverse actuellement une période caractérisée par une grande anarchie à différents niveaux, ce qui complique considérablement le travail. Il faut souligner que de nombreuses entités, notamment des clubs, se retrouvent confrontées à des difficultés diverses, notamment financières, organisationnelles et structurelles. C’est pourquoi nous allons devoir travailler d’arrache-pied, en ciblant chaque problème, afin d’être à la hauteur des attentes des clubs, des joueurs, des supporters et de la Fédération.

Cela veut-il dire que les clubs rencontrent des difficultés financières importantes ?
Oui, nous sommes pleinement conscients que la situation financière est l’un des principaux freins pour la plupart des clubs évoluant sous notre tutelle. Ces difficultés ont même conduit la Ligue à retarder le lancement des championnats pour les différentes divisions. L’objectif du report était de leur laisser un délai supplémentaire pour se préparer dans des conditions optimales, afin de garantir un déroulement harmonieux et compétitif des rencontres. Nous avons également fixé une date définitive pour le démarrage de la compétition.

Quand est-ce que le championnat va-t-il démarrer pour les différentes divisions ?
Après de nombreuses concertations avec la Fédération algérienne de handball, un consensus a été trouvé pour que les championnats débutent le 31 octobre prochain. Nous avons déjà informé tous les clubs affiliés à notre ligue, qui participent aux différentes divisions, en les invitant à finaliser leurs préparatifs dans les meilleurs délais. Nous sommes d’ailleurs conscients qu’il y a un certain retard accumulé, raison pour laquelle nous insistons pour qu’ils prennent toutes les dispositions nécessaires.

Le handball vit une période difficile et semble avoir besoin d’une véritable révolution pour en assurer le renouveau. Quel est votre avis à ce propos ?
Il est clair que la situation actuelle requiert des mesures fortes et innovantes. Je crois sincèrement que les hautes autorités du pays partagent cette même volonté. En effet, le président de la République en personne a donné des instructions fermes pour remédier aux problèmes rencontrés, en cherchant à restaurer la réputation du handball, une discipline qui a longtemps fait la fierté nationale. Nous souhaitons nous inscrire dans cette dynamique de redressement, en adoptant des décisions courageuses à tous les niveaux de la discipline.

Le volet financier semble être un obstacle majeur pour plusieurs clubs, comment envisagez-vous cette problématique ?
Nous sommes pleinement conscients de cette réalité. Notre ambition est qu’une nouvelle politique de soutien soit mise en place afin d’accompagner efficacement les clubs dans leur redressement et leur développement. Il faut doter ces structures d’aides conséquentes et durables pour leur permettre d’évoluer dans de meilleures conditions. C’est une demande exprimée unanimement par les clubs. À l’image d’autres disciplines, le handball souffre actuellement d’un manque criant de moyens, ce qui freine considérablement son essor.

Entretien réalisé par A. Badis

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