Football Algérien

Almeida : «Mon avenir ? Il faut demander ça au président»

JSK - Après trois matchs décevants à la barre technique kabyle

L’entraîneur Almeida ne réussit toujours pas à améliorer la situation de la JSK. Pire encore, lors des trois matchs qu’il a dirigés, les Jaune et Vert ont enregistré deux défaites à l’extérieur et un nul à domicile. Cela a pour effet de mettre le technicien portugais sous pression, d’autant plus que son éventuel limogeage est déjà évoqué.

Dans l’entourage du club kabyle, et au vu des résultats décevants enregistrés depuis son arrivée, le sujet du départ de l’entraîneur portugais est sur toutes les lèvres. Le coach Almeida a d’ailleurs évité de parler de son avenir lors de la conférence de presse qui a suivi le match face à l’US Biskra, préférant laisser le sujet aux responsables du club, plus précisément au président Cheloul : «Me poser la question sur mon avenir, c’est bien, mais il faut plutôt la poser au président », a répondu Almeida.

«C’est qui Boumechra ?»
A propos du cas du milieu de terrain Boumechra, qui ne joue pas du tout cette saison, le coach Almeida a surpris tous les présents par sa réponse, qui laisse croire qu’il ignore jusqu’à la présence même du joueur dans son effectif : « C’est qui Boumechra ? », a-t-il répondu.

«Redjem et Matallah sur le banc, c’est mon choix»
Evoquant le cas de l’attaquant Redjem, qui a débuté encore une fois sur le banc, alors qu’il aurait pu être utile à son équipe, Almeida explique : « C’est mon choix de laisser Redjem et Matallah sur le banc des remplaçants. Ils auront leur chance à l’avenir comme l’ont eue Berkane et les autres. Le plus important, c’est le collectif, et ce, quel que soit le joueur titulaire », a-t-il souligné.

«On n’arrive pas à marquer, le problème est là»
La JSK est à son troisième match de suite sans victoire, et pour le coach Almeida, le problème réside dans l’inefficacité offensive : « On a eu plusieurs opportunités pour marquer tout au long du match, malheureusement on ne l’a pas fait. On a eu la maîtrise du match et on s’est créé une dizaine d’occasions, alors que l’adversaire ne s’en est procuré aucune. Les deux occasions qu’il s’est procurées, c’est nous qui les lui avions offertes », a-t-il souligné, avant de poursuivre : « Le problème est qu’on n’arrive pas à marquer et l’efficacité ne se vend pas en pharmacie. Il faut qu’on continue à travailler pour s’améliorer », a conclu Almeida.

M. L.

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