Le départ de Christian Horner de la tête de Red Bull Racing, en pleine saison 2025, a marqué un véritable séisme en Formule 1. Dans un entretien accordé au De Telegraaf, Oliver Mintzlaff, dirigeant de la branche stratégique du groupe Red Bull, a levé le voile sur les raisons de cette décision aussi forte que symbolique. Malgré vingt années de succès et une domination historique, l’ère Horner arrivait selon lui à son terme. « On ne peut pas vivre éternellement sur l’histoire », tranche Mintzlaff, qui reconnaît l’apport majeur du manager britannique, tout en affirmant qu’un changement était devenu indispensable. Trop de tensions, trop de distractions, internes comme externes, auraient progressivement nui à la concentration et à la performance globale de l’équipe. Comparant la situation à un changement d’entraîneur dans le football, Mintzlaff insiste sur un environnement devenu contre-productif. Depuis l’arrivée de Laurent Mekies, Red Bull a retrouvé une dynamique plus saine, au point de permettre à Max Verstappen de revenir à deux points d’un cinquième titre mondial consécutif, malgré une monoplace parfois inférieure à la concurrence. Un choix radical, mais assumé, qui illustre la capacité de Red Bull à se réinventer pour rester au sommet.
Amayas LAAZIB
