Le Sept national entame  son stage à Alger

Ce rassemblement, qui s’étalera jusqu’au 2 novembre, marque une nouvelle étape dans la construction du groupe qui représentera les couleurs nationales lors du rendez-vous continental. Il faut dire que ce stage s’inscrit dans le cadre de la planification de la fédération algérienne de handball pour permettre aux Verts d’aborder la compétition continentale dans les meilleures conditions possibles. Regroupés à Alger, les joueurs de la sélection nationale ont entamé les premières séances sous la direction du nouveau staff technique. L’objectif principal de cette préparation est de retrouver les automatismes collectifs après plusieurs mois d’inactivité internationale, et renforcer la cohésion entre les éléments évoluant dans le championnat national et ceux venus de l’étranger. Les séances se déroulent dans une atmosphère studieuse, marquée par une grande implication des joueurs et un sérieux manifeste dans le travail.

Les cadres sont tous présents

Pour ce rassemblement, plusieurs éléments évoluant à l’étranger ont répondu présent à la convocation du sélectionneur. Parmi eux, on note la présence de l’arrière Ayoub Abedi, du portier Khelifa Ghodebane, de l’ailier gauche Hichem Daoud, du demi centre Radouane Shaker ou encore de l’arrière droit Lyes Bouadjadja, tous cadres ou joueurs expérimentés du handball algérien. Leur retour en sélection constitue un renfort précieux pour l’équipe, tant sur le plan technique que psychologique. Ces joueurs apportent non seulement leur expérience acquise dans les clubs européens, mais aussi un esprit de professionnalisme qui inspire les jeunes éléments du groupe. Leur intégration rapide démontre la volonté de tout le collectif de tirer dans le même sens afin de bâtir une équipe compétitive, capable de rivaliser avec les meilleures nations africaines.

Tout le travail mis en place à Alger est orienté vers un seul objectif, le championnat d’Afrique des nations 2026. Prévu au Rwanda du 21 au 31 janvier prochain, ce rendez-vous continental représente un défi majeur pour les Verts, qui espèrent non seulement y jouer les premiers rôles, mais également valider leur qualification pour le prochain championnat du monde. L’Algérie, rappelons-le, est vice-championne d’Afrique en titre. Lors de la dernière édition, elle s’était inclinée en finale face à la redoutable équipe d’Égypte après un parcours solide et prometteur. Cette performance reste dans toutes les mémoires et sert aujourd’hui de référence et de motivation pour les joueurs actuels. Il faudra donc confirmer le statut retrouvé du handball algérien sur la scène continentale.

Le programme de ce stage sera dense, puisqu’en plus du travail physique, le staff axera également sur le perfectionnement tactique, réglages défensifs, mais aussi répétition des schémas offensifs. Le staff technique entend insister sur la discipline collective, la vitesse d’exécution et la capacité à gérer les temps faibles, des aspects souvent décisifs dans les grandes compétitions.  Des séances vidéo et des matchs d’application internes sont également prévus afin d’évaluer le niveau de chaque joueur et d’affiner les choix techniques pour la suite de la préparation. Bouchekriou et son équipe veulent bâtir un groupe uni et performant, où chaque joueur connaît son rôle et s’inscrit dans une dynamique collective.

La compétition africaine s’annonce relevée, avec la présence d’équipes comme la Tunisie, l’Égypte, le Cap-Vert ou encore la Guinée, en constante progression. Mais la sélection algérienne, portée  par sa tradition et son talent, entend jouer les trouble-fêtes et prouver qu’elle reste une puissance incontournable du handball africain. Beaucoup pensent que l’heure est à la construction et à la rigueur. Les Verts, conscients de la tâche qui les attend, entendent faire honneur au maillot et offrir au public algérien une nouvelle aventure pleine d’ambition et d’émotion.