« Nous œuvrons pour former des arbitres compétents »

Le président de la commission nationale d’arbitrage au niveau de la FAK et membre de la fédération nord-africaine de karaté est un officiel expérimenté, chargé d’encadrer les stages régionaux de recyclage du corps arbitral et des entraîneurs de clubs, ainsi que pour la mise à jour et la connaissance de nouveaux règlements. Cet ancien karatéka, avec une quarantaine d’années d’expérience, détient de nombreux titres nationaux et internationaux, même en France. Il est aussi expert international, classé pour sa bonne compétence 3e au ranking mondial. Il nous dira au sujet de ce stage : « Ce stage des arbitres entre dans le cadre de la continuité de notre projet de développement au niveau africain. Et au regard du manque de moyens dans certaines régions du continent, on a créé des zones pour éviter les grands déplacements, afin d’encourager les arbitres à participer aux stages. 11 de nos arbitres ont donc participé et décroché leur badge au cours de ce stage.

La réussite a été à 100%, vu qu’on a beaucoup travaillé. Je suis fier de nos arbitres, qui sont à féliciter. S’agissant de l’élection de Reda Benkaddour, c’est un grand acquis pour l’Algérie, malgré la forte concurrence pour le poste de vice-président. Reda a été élu pour son riche palmarès et ses compétences. Il aura beaucoup à apprendre de l’égyptien Mohamed Dahraoui, le président de la zone Afrique, plein d’expérience. Concernant l’arbitrage algérien, il est en nette progression. On dispose aujourd’hui d’excellents arbitres diplômés, capables de gérer de grandes compétitions, et c’est de bon augure pour le karaté national. Je lance un appel à tous ceux qui sont avec nous ou gravitent autour de cette discipline : de laisser leurs problèmes de côté et de laisser travailler les techniciens, car je le dis, le karaté national est en bonnes mains.»

B Sadek.