La presse portugaise s’inquiète déjà pour le Benfica de José Mourinho

Pour sa grande première en championnat au Estadio da Luz, le Special One a vu Benfica concéder un match nul rageant face à Rio Ave (1-1). Un résultat qui n’est pas catastrophique, mais les médias s’inquiètent de voir un SLB aussi fébrile, même avec l’arrivée d’un coach comme José Mourinho.
Hier soir, Benfica clôturait la 6e journée du championnat portugais en recevant Rio Ave. Une rencontre qui était annoncée comme une formalité pour l’équipe entraînée désormais par José Mourinho, Rio Ave pointant à la 16e place (sur 18) du classement. Malheureusement pour le Special One, rien ne s’est passé comme prévu. Après avoir battu la lanterne rouge AVS pour son premier match à la tête des Aguias, Mourinho a dû se contenter d’un piètre 1-1 à domicile après avoir encaissé le but égalisateur dans les arrêts de jeu du match. Une mauvaise opération pour le club lisboète. Au classement, Benfica (14 points) compte quatre unités de retard sur le leader, le FC Porto, et a manqué l’occasion de dépasser le Sporting CP (2e, 15 points).
Mourinho s’en prend déjà aux arbitres
À trois jours de rencontrer son premier poursuivant, Gil Vicente (4e, 13 points), le SLB a de quoi être frustré. À l’issue du match, Mourinho a d’ailleurs fait du Mourinho en s’en prenant aux arbitres. « Première mi-temps, peu de choses. Deuxième mi-temps bonne, dans la mesure de nos limites. L’équipe est dominante, agressive, elle a eu des occasions, elle a toujours joué dans le camp adverse et de manière agressive. Les deux joueurs qui sont entrés ont donné un autre visage au match. Nous marquons un but, mais si c’est ça le nouveau football, où un but est invalidé parce qu’un petit doigt en touche un autre… Je n’aime pas ce football, mais si c’est le nouveau football, nous devons l’accepter comme tel », a-t-il déclaré, avant de s’en prendre à l’assistance vidéo. Face à ces réactions, la presse portugaise n’a pas franchement voulu donner raison à Mourinho. Pour rappel, le Special One a surtout été considéré comme un dernier coup de poker du président Rui Costa avant les prochaines élections présidentielles. Peut-on lire sur le site footmercato.net.



