Berger : « Chez Ferrari, lorsqu’on ne gagne pas, les gens deviennent plus émotifs »

Plus d’un an après sa dernière victoire, Ferrari traverse une période délicate qui alimente critiques et tensions internes. Gerhard Berger, ancien pilote de la Scuderia, appelle au calme. Pour l’Autrichien, les attentes démesurées qui entourent Ferrari accentuent la pression : « Finir quatrième sera jugé insuffisant, même si l’équipe reste proche de la deuxième place. » Les propos récents de John Elkann, demandant aux pilotes de « parler moins et conduire davantage », ont nourri le débat. Berger estime que l’absence de résultats rend tout le monde plus émotif, du garage aux pilotes : « Leclerc travaille très bien et Hamilton fait tout pour rejouer le titre, mais pour l’instant, ça ne marche pas. » Son message est clair : rester soudés et constants, comme lors de l’ère Todt. Patiente mais victorieuse.

Djaffar KHODJA