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Pourquoi seul Verstappen pouvait signer une pole comme celle de Silverstone

Auteur d’un tour stratosphérique

Red Bull prend tous les risques avec un setup audacieux – calculés, mais seulement parce que c’est Max au volant. Les Ferrari, elles, craquent dans les derniers virages. La séance de qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne a offert un scénario digne de ce que devrait toujours être la Formule 1 : intense, indécise jusqu’au bout, influencée par le pilotage, les réglages et l’état de la piste. Et au final, c’est encore Max Verstappen qui a eu le dernier mot. Une pole position arrachée avec brio, fruit d’un pari technique osé mais parfaitement assumé par Red Bull.

Un pari gagnant signé Red Bull et Verstappen
Après un vendredi difficile, la RB20 semblait mal embarquée. Le train avant manquait de mordant, handicapant Verstappen dans les virages rapides et lents. Mais comme souvent, le travail nocturne à Milton Keynes a porté ses fruits. Red Bull a drastiquement modifié l’équilibre de la voiture, allégeant l’arrière pour redonner du répondant à l’avant – un choix dangereux sur un tracé comme Silverstone, rapide et exigeant, d’autant plus avec des températures basses et un risque de graining élevé.

Mais Verstappen n’est pas n’importe quel pilote. Sa capacité à piloter une voiture « déchargée » sans détruire ses pneus est unique. Red Bull l’a bien compris : avec Max, même les choix extrêmes deviennent des solutions viables. Les données le confirment : plus rapide que tout le monde dans les lignes droites, il passe Copse à 304 km/h, soit 5 à 6 km/h de plus que ses rivaux. De quoi creuser l’écart, malgré quelques difficultés dans le secteur final.

Amayas LAAZIB

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