MOTOSPORTS

La F1 en Afrique du Sud à l’épreuve de l’argent

Malgré l’enthousiasme autour d’un possible retour de la Formule 1 en Afrique du Sud, la réalité économique freine sérieusement le projet. Le circuit de Kyalami a obtenu l’approbation de la FIA pour son plan de modernisation au standard Grade 1, mais les travaux ne débuteront que si le lieu est officiellement sélectionné. Son propriétaire, Toby Venter, reste optimiste : « Nous sommes prêts pour le retour de la F1 en Afrique », tout en reconnaissant que l’implication du gouvernement est indispensable. Trois sites sont en lice : Kyalami, Cape Town et le projet Fisantekraal. Aucun vainqueur n’a été annoncé à ce jour, et le ministre des Sports Gayton McKenzie reste silencieux. Clive Bowden, d’Apex Circuit Design, a souligné que les blocages viennent de l’extérieur : « Ce ne sera pas de notre fait si cela échoue. » Le principal obstacle reste financier : avec des frais d’organisation proches de 55 millions de dollars, le soutien public est crucial. Le combattant de l’UFC Dricus du Plessis a résumé le dilemme : « Les évènements de prestige doivent être rentables. » À plus de R12 000 le billet, l’accès serait inaccessible pour la majorité des Sud-Africains. Sans aides, le retour de la F1 reste hypothétique.

Amayas LAAZIB

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